Pillow talk est le premier des trois films du Trio Rock hudson, Doris Day et Tony Randall, sortit en 1959 il sera suivi en 1961 de un pyjama pour deux (Lover come back) et en 1964 de send me no flower. J’ai vu ce film après avoir vu un pyjama pour deux après avoir lu que ce dernier était le deuxième film du trio, je ne l’ai donc pas vu d’un œil complètement neuf, car un pyjama pour deux joue sur la même idée.

l’histoire est celle de Jane Morrow (Doris Day), décoratrice d’intérieur, célibataire et New-Yorkaise, partageant une ligne de téléphone avec Brad Allen (Rock Hudson) un compositeur de musique, coureur de jupon, ayant un peu trop tendance à mobiliser la ligne téléphonique pour ses appels à ses nombreuses “muses” aux décolletés plongeants. le hasard voulant que le meilleur ami de notre beau tombeur soit un client amoureux de la belle qui vente ses qualités à Brad sans savoir que celui-ci est le fou avec qui elle partage sa ligne téléphonique. Intrigué, lorsque Brad découvre par hasard à quoi ressemble Jane, qu’il avait pris jusque la pour une vielle fille frustrée, Il décide de la séduire et pour ne pas se faire rembarré il se fait passer pour Rex un touriste texan.

Alors comment faire une critique de ce film sans le comparé à un pyjama pour deux ? Ici si les dialogues sont peut-être moins teintés de second degré et donc parfois un peu moins jubilatoires, oui les philosophies à deux sous des membres de la famille imaginaire de Linus Tyler me manquent cruellement, mais Doris Day elle s’en sort beaucoup mieux et joue un personnage plus en finesse et contrastée. Alors certes elle reste une femme des années 50, 60 célibataires et surement frustrées, rêvant secrètement au mari idéal qui l’installera dans la maison de ses rêves en banlieue,, mais elle semble moins naïve et prude et révèle ses capacités à jouer de sa sensualité, comme dans la scène de danse lorsqu’elle attire l’attention Brad pour la première fois. Rock Hudson lui s’en sort toujours aussi bien et donne de la profondeur et de l’intérêt à un personnage de tombeur qui aurait put vite être oubliable et oublié, et permets par son jeu à l'humour du film d'atteindre des sommets. Enfin l’ensemble des seconds rôles s’en sort beaucoup mieux que dans un pyjama pour deux avec en tête de liste Thelma Ritter jouant une Alma, femme de chambre à l’alcoolémie atteignant des sommets et Tony Randall faisant preuve d’un jeux comique beaucoup moins lourd.

Bon, comme dans un pyjama pour deux il vous faudra supporter les couleurs pastels, les tenues de Doris, les running gags plus ou moins bon et les quelques clichés, mais finalement c’est un peu ce qui donne son charme au film.

Pillow talk est donc pour moi meilleur que un pyjama pour deux, mais comparable et reste une très bonne comédie romantique qui se laisse regarder,gentiment et vous fera passé un bon moment.
NaiaPhykit
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le 8 juil. 2013

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