Sans la moindre couleur, nous voilà immergés dans l'univers du jeune Ian Curtis, rêvant sur son lit à un futur brillant se calquant sur ses idoles, j'ai nommé Lou et Iggy. Enfin, l'histoire, on la connaît. L'intéressant est la manière dont Corbijn nous dirige à travers la vie de l'énigmatique jeune homme, grâce à de nombreux sous-entendus et ellipses. On sent le drame arriver, on se dit qu'on est prêt à encaisser ça, mais non, rien à faire, on s'écroule misérablement sur son fauteuil. La dernière image nous achève. The Killers signent une reprise géniale de Shadowplay en générique, bien essayé mais on reste toujours aussi abattu. Mention spécial à Sam Riley qui livre une interprétation sans égale, ayant beaucoup travaillé sa ressemblance avec M. Curtis pour, on en doute pas, nous achever encore plus. Bande de petits malins. Enfin si vous, ce film ne vous (re)plonge pas dans l’œuvre de Joy Division, c'est que vous avez un cœur de pierre.
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