Tu t'es vu quand t'as bu, David Kronenbourg ?
Après une balade dans les prés avec "A Dangerous Method", que j'avais particulièrement apprécié, Cronenberg semblait revenir à ses premiers amours à travers deux trailers qui en ont fait salivé plus d'un. Erreur, on est bien dans la même continuité avec une intrigue noyée sous les dialogues, à la différences que dans Cosmopolis, il vous sera quasiment inpossible de suivre tout ce qu'il se dit! Le genre de film où on a l'impression de passer à côté d'une bonne histoire parce qu'on n'y comprend simplement quedal. Alors pourquoi j'ai mis 6 ? Parce que Cronenberg est un esthète hors pair qui se rapproche de plus en plus d'un Kubrick dans le millimétrage des plans. Oui c'est très beau, et c'est très bien emmené par un Pattinson qui révèle enfin un potentiel inespéré (ce type a une vraie gueule cinégénique, qu'on le veuille ou non). Je n'ai pas pu m'empêché de ressentir du positif en sortant de la séance alors même que j'étais loin d'avoir tout capté (surtout cette scène finale interminable qui ne peut que nous soulagé une fois finie). Peut être que la sublime chanson du générique de fin y est pour quelque chose ("Long to live" de Metric et Horner).
(Je tiens à préciser que cette note pourrait probablement grimper dans quelque temps après d'autres visionnages, ou pas!)
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8