Mais où est le bouton pause ?
Ok, ok, je comprends.
Eric Packer représente le capitalisme. Il est tout beau, tout propre, tout fier de lui au début du film, puis sa tenue, sa confiance en lui se dégradent tout du long. Je pige, la métaphore, ok.
Et la limousine, elle fait la séparation entre le capital et les gens du peuple, elle rend sourd le capitalisme aux protestations extérieures, elle le protège (tant et si bien que dès qu'Eric sort de sa limousine, il se fait entarter la tronche). Oui oui, ok, je comprends.
Mais sérieusement, il fallait 2 heures pour raconter ça ?
Le film est bavard. Très bavard. Je veux dire... Wooooow... Ca ne fait que causer pendant deux heures.
Et là, ça devient problématique. Mon cerveau n'est peut-être pas très performant, mais je ne parviens pas à process autant d'informations d'un coup, d'autant que la teneur des discussions lorgnent du côté de la philo et ont l'air d'avoir un peu de profondeur. Mais... Sérieux... Quelques pauses pour assimiler et réfléchir à ce qui vient d'être dit, ce serait pas du luxe (c'est là qu'on voit l'avantage d'un livre sur un film : on peut s'arrêter après avoir lu un truc pour que la réflexion fasse son chemin dans notre tête).
Ici, on mange tout un tas de principes, de théories, de réflexions, mais c'est tellement mitraillé qu'on assimile quasi rien.
Dommage (surtout que certains échanges sont assez sympas, notamment celui sur les rats).
Du coup, on baisse les bras et on passe simple spectateur et il ne reste que l'histoire d'un mec qui va chez son coiffeur.
Pas passionnant.
Bon, c'est un peu abusif : il y a toute cette espèce de descente en enfer, qui est pas désagréable, mais teeeeellement lente.
Du coup, je suis un peu curieux de lire le livre, tiens...