Recette pour faire une merde sans nom en 2002? Prenez des ingrédients de films à succès comme Harry recontre Sally. Saupoudrez de New-York, condiment indispensable depuis Manhattan d'Allen pour les films romantiques, incorporez à cette pathétique pâte un scénario cousu de film blanc, une pauvre femme de ménage sans le sou avec un enfant à charge si possible malicieux et entremetteur (très apprécié depuis Nuits blanches à Seattle). Faites-la tomber amoureuse d'un homme riche et célèbre (ça fait rêver les pauvres inconnus). La femme de ménage doit avoir l'oeil vif, le cuissot ferme et dodu (les bimbos latinas sont des produits parfaitement correspondants). Précipitez-y un dandy très british, très patient anglais, (goût exotique pour la bourgeoise américaine). Versez-y pour finir une crétinerie lénifiante et politiquement orientée et vous obtiendrez un magnifique film de propagande républicaine d'une incroyable bêtise et d'une grossiereté si malhabile qu'elle salit le cinéma et la conscience des spectateurs dotés d'au moins 1 neurone (au risque de le perdre)...
Alligator
1
Écrit par

Créée

le 14 nov. 2012

Critique lue 550 fois

2 j'aime

1 commentaire

Alligator

Écrit par

Critique lue 550 fois

2
1

D'autres avis sur Coup de foudre à Manhattan

Coup de foudre à Manhattan
Andy-Capet
1

F(uck)Mi !

"Un coup de foudre à Manhattan" est à Dominique Strauss-Kahn ce que "Habemus Papam" est à Benoît XVI. Comprend qui peut... Mais on ne peut nier le côté soft de cette drôle de coïncidence romantique...

le 29 mars 2013

4 j'aime

2

Coup de foudre à Manhattan
Alligator
1

Critique de Coup de foudre à Manhattan par Alligator

Recette pour faire une merde sans nom en 2002? Prenez des ingrédients de films à succès comme Harry recontre Sally. Saupoudrez de New-York, condiment indispensable depuis Manhattan d'Allen pour les...

le 14 nov. 2012

2 j'aime

1

Coup de foudre à Manhattan
Shinyan
1

Un pathétique Plagiat de la Comtesse de Brooklyn

Dans le monde du cinéma tout est une question de budget et en même temps ça ne peut pas tenir qu'à cela. On peut avoir un bon scénario de base, des acteurs avec des noms rutilants et un gros...

le 7 juin 2011

2 j'aime

Du même critique

The Handmaid's Tale : La Servante écarlate
Alligator
5

Critique de The Handmaid's Tale : La Servante écarlate par Alligator

Très excité par le sujet et intrigué par le succès aux Emmy Awards, j’avais hâte de découvrir cette série. Malheureusement, je suis très déçu par la mise en scène et par la scénarisation. Assez...

le 22 nov. 2017

54 j'aime

16

Holy Motors
Alligator
3

Critique de Holy Motors par Alligator

août 2012: "Holly motors fuck!", ai-je envie de dire en sortant de la salle. Curieux : quand j'en suis sorti j'ai trouvé la rue dans la pénombre, sans un seul lampadaire réconfortant, un peu comme...

le 20 avr. 2013

53 j'aime

16

Sharp Objects
Alligator
9

Critique de Sharp Objects par Alligator

En règle générale, les œuvres se nourrissant ou bâtissant toute leur démonstration sur le pathos, l’enlisement, la plainte gémissante des protagonistes me les brisent menues. Il faut un sacré talent...

le 4 sept. 2018

50 j'aime