Mandat de Mort

JCVD entre de plein pieds dans le film de prison avec un film réalisé par David S. Goyer (Jusque là inconnu, c'est son premier scénario). Les producteurs commencent alors à vendre leurs films sur son nom et les budgets explosent, tout comme le box office.

Le héro se fait moins niais que d'habitude, barbe de 3 jours bien bad ass à l'appuis. Il joue un superflic infiltré dans une prison pour enquêter sur une affaire de prisonniers décédés de manière inexpliquée.

Bon, le scénario ne casse pas des briques, on imagine très bien que le scripte de Goyer a été bien charcuté comme il se doit pour correspondre un minimum à l'esprit Van Damme. Reste quelques plans sympathiques tout droit sortie de l'imagerie du film d'horreur, avec notamment un bogeyman assez réussi dans le genre même s'il ne sert à rien d'autre qu'au climax. Et une photographie réussie.
L'histoire d'amour sortie de nulle part est aussi présente mais risible au possible. La meuf vient de se faire violer par un garde et Van Damme, lui saute dessus 5mn après avec presque autant de tact que le gardien avant lui. Le romantisme à la Jean-Claude...

Bref, le film cartonne au BO et Van Damme est sur la route pour devenir l'acteur incontournable de son époque.