On nous apprend que Los Angeles est la « Capital des braquages », en tout cas ce qui est sûr c’est que CRIMINAL SQUAD n’en sera pas la référence. Christian Gudegast se lance ici dans sa première réalisation mais il avait déjà mis les pieds à Hollywood notamment en étant le scénariste de LA CHUTE DE LONDRES. CRIMINAL SQUAD va nous parler d’un gang de braqueur mené par Ray Merrimen (Pablo Schreiber) qui va préparer minutieusement l’un des braquages du siècle dans la cité des Anges. Mais ils vont avoir sur leur route la bande du shérif, avec comme chef Nick (Gerard Butler), prêt à tous les coups pour stopper les malfrats. Le personnage de Nick est pour moi le boulet rouge de CRIMINAL SQUAD. Il est porté à l’excès dans l’image du Bad Cops. Alors que je pensé qu’il avait atteint la médiocrité avec GEOSTORM, Gerard Butler nous prouve qu’il pouvait encore faire pire. Je vous rassure, le rôle de Pablo Schreiber est tout aussi improbable dans le cliché. Mais le pire reste tout de même Curtis '50 Cent' Jackson qui est totalement fantomatique alors que sur l’affiche on nous le vend en leader des braqueurs. En réalité le seul qui m’a été sympathique est celui de O'Shea Jackson Jr. C’est avec réussite qu’il revient 3 ans après son rôle dans N.W.A - STRAIGHT OUTTA COMPTON. Mise à part ces personnages, ce film de braquage n’est pas vraiment mauvais. L’histoire est bien tournée avec plusieurs rebondissements bien senti, tout cela ponctué par de bonnes scènes d’actions. On va noter notamment une scène de fusillade finale qui est extrêmement impressionnante. On vit vraiment toute la préparation du braquage des deux côtés ce qui est intéressant malgré que le travail des flics borderline est assez inexistant. Après là où le film pêche c’est sur sa durée. 2h20 pour nous raconter cette histoire c’est vraiment beaucoup trop ! Il y a beaucoup de ralentissement et de scène fortement inutile. CRIMINAL SQUAD aurait vraiment été plus agréable avec 30 minutes en moins. Ça n’en reste pas moins un film pas mauvais qui sait mettre en scène les phases importantes même si on est loin d’un HEAT.
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le 4 mars 2018

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