Pourquoi, à chaque fois que je zappe un peu l'été, je tombe sur ce film? Sérieusement. Ça doit être la quatrième ou la cinquième fois, au moins, que ça m'arrive. Le pire, c'est qu'à chaque fois, je dis : "haha, encore c'est encore ce film avec Terence Hill et Bud Spencer, je m'en souviens encore bien, il passait l'été dernier et celui d'avant. Bon je vais partir faire autre chose, vu que je le connais par cœur. Ooooh mais oui, c'est marrant cette scène! Ooooh et puis là! haha! et là, il va... hihihi, sacré Bud!" Vous l'aurez bien compris, une fois parti, je décolle plus du canapé. Je m'était fait avoir l'année dernière et j'avais juré qu'on ne m'y reprendrait plus cette année. Loupé.
Pourtant, il n'y a rien d’exceptionnel là dedans : un scénar tout gentil sur fond de "les animaux sont gentils, ce monde est plein d'injustice", avecdes personnages secondaires un peu creux, des gags prévisibles, des bastons bêtes, et le fameux duo Hill/Spencer dans le même rôle éternel qu'on connaît si bien.
Disons le franchement, ça devrait être une daube (ça me fait vraiment mal de l'écrire).
Ben non, je me marre toujours, comme un gamin à qui on lit des blagues signées Carambar (au caramel tout de même, restons sérieux). Terence Hill et Bud Spencer, je les idolâtre depuis mon plus jeune âge, et c'est pas près de changer. Du coup, leur duo, j'y suis toujours sensible, leurs gags aussi, leurs baston me font toujours marrer. En parlant de baston, celle à la fin, entre Tom et Ormond, est tout simplement un régal, avec ces coups poings ponctués par les trompettes. L'autre scène clé étant le dîner chez ce même Ormond, j'en rigole d'avance à chaque fois.
Sinon, les méchants sont comme on les aime : une brute pensante en guise de chef, un nabot roux en guise de premier sous-chef, et de bêtes brutes épaisses en guise d'hommes de mains. Et tous se font joyeusement péter la gueule tantôt par Terence, tantôt par Bud, et ce plusieurs fois dans le film, dans la joie et la bonne humeur, alléluia.
Et la chanson, "Grau grau grau", je la sifflote machinalement depuis des années, et ce n'est pas prêt de s'arrêter.
Vous avez dit "nanar"? Pas du tout. Je dirais "détente estivale".