Tout droit sorti de l’imagination débordante et surtout un peu perverse du metteur en scène Kirk Bowman, artisan de plusieurs films dont la majorité ne vous diront sans doute pas grand-chose tels que Bloodsucking Babes from Burbank, Naked Shadows ou bien encore Sex, Chocolate and Zombie Republican (que du beau nom), Curse of the pink Panties (traduire par « la malédiction de la culotte rose ») met en image un deal qui tourne mal, des malfrats qui se font zigouiller et dont leurs esprits sont par mégarde « emprisonnés » dans des petites culottes que portent toute une « armée » de jeunes filles aux plastiques très agréables pour la rétine du mâle un peu coquin. Ces dernières portants ces sous-vêtements dans le but d’un concours organisé par une célèbre marque de lingerie fine.
En vue du pitch, il ne faut pas s’attendre au moindre miracle, les actrices étant casté dans le magasin de bikini du centre-ville, les dialogues qui tiennent plus de l’impro que d’une véritable interprétation et les effets spéciaux sont réduits au minimum. Malgré tout, on peut sentir une véritable sincérité dans la démarche, un pur produit qui veut donner au spectateur ce qu’il a réellement envie de voir, c’est-à-dire de la petite culotte, de la bimbo tout droit sorti de l’île de la tentation et une histoire pondu par des mecs sous LSD.
Un ovni fauché, loin d’être prétentieux et jamais réellement vulgaire (alors que j’imagine bon nombre de féministe à pancarte penser le contraire), Curse of the pink panties ne fera hélas pas date dans l’histoire du cinéma, le public visé étant les amateurs de péloch sans le sou mais avec énormément d’imagination. Moi en tout cas, je suis preneur.