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On embarque de suite sur la prestation spectaculaire de Matthew McConaughey, qui ne cesse de nous surprendre depuis « La défense de Lincoln » en 2010. Il interprète Ron Woodroof : un macho texan, homophobe, alcoolique et cocaïné. Il apprend avec consternation sa séropositivité. On va le découvrir amaigri, frêle et pitoyable.

Mais il est déterminé à combattre pour sa vie puis enfin pour celles des autres malades.
Pour mémoire 1986 est le début du virus et la plupart des malades étaient soit homosexuels soit toxicomanes, son attitude envers ses compagnons de misère change au fil du film et son jeu évolue avec finesse.
Jared Leto, plus discret ces dernières années, joue diablement bien un travesti plutôt sexy, Malgré leurs différences une amitié va naître. Un rôle magnifique et un jeu bouleversant.

Une entreprise de trafic de médicaments non approuvés par la FDA (service de santé américain), prend forme. Et même si l’initiative était vénale au départ, elle prend une dimension toute différente devant le lobbies des labos.
La démarche devient généreuse et on ressent compassion et compréhension pour les malades, surtout devant l’absence évidente de solution médicale. Jennifer Garner est très convaincante en docteur qui passe du côté des insoumis.

Un film bien réalisé et des acteurs époustouflants, Matthew McConaughey tient le film en vrai cowboy jusqu’au bout.