Véritable phénomène avant même sa sortie cinéma, grâce au changement physique de Matthew McConaughey pour le rôle, Dallas Buyers Club partait avec beaucoup d’attentes de la part du public.
Il se trouve que le film de Jean-Marc Vallée (qui montre encore ici qu’il a un sacré talent visuel) répond parfaitement aux attentes grâce à une vision un peu plus évoluée que la plupart des drames psychologiques du même genre. Le film évite constamment le misérabilisme de la vie de clampin que vivait Ron Woodroof et se prête même à des scènes plutôt comiques pour contrebalancer la gravité de l’ensemble. Et c’est en cela que le choix de Matthew McConaughey pour interpréter le personnage principal est un très bon choix, l’acteur étant aussi doué pour la comédie que pour le drame. Le supporting cast est tout aussi bon, avec l’immense Jared Leto, justement récompensé aux Oscars pour sa performance, Denis O’Hare, Griffin Dunne et même Jennifer Garner qui parvient à être remarquable, ce qui est une performance incroyable pour l’actrice en question. Le film est édifiant, touchant et passionnant dans sa deuxième partie (car il ne faut pas perdre de vue que l’exposition est franchement longuette, à l’image de la première scène qui n’augure rien qui vaille).
Dallas Buyers Club est un très bon film, un vrai drame comme on aime en voir, ni misérabiliste ni superficiel, très justement récompensé aux Oscars de plusieurs statuettes.
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