Ça partait mal, comme la biographie d'un gros con bas de plafond, grande gueule et usant comme on les aime (morts... nan, j'exagère, mais quand même... ^^), mais heureusement, même le pire abruti du monde peut apprendre les rudiments de l'humanité quand il est confronté à la maladie. Je tâcherai de m'en souvenir à ma prochaine grippe. Celui-ci, de naze, s'est chopé bêtement le sida dans les années 80, avant qu'on sache bien comment l'éviter, et se retrouve assimilé à ces "putains de pédés", qu'il détestait avec tant de fougue, par ses propres copains de défonce. C'est là qu'on commence à en tirer quelques leçons utiles pour l'espèce, genre "le copain de défonce n'est que rarement un véritable ami", mais ça, ça serait déjà le niveau expert... En bref, après un long chemin de croix médical et une confrontation musclée avec les agences gouvernementales américaines, qui ont l'air aussi ouvertes aux thérapies naturelles que les nôtres - mais avouons que la contrebande de thym n'est pas aussi lucrative que la mise sur le marché d'une bonne vieille molécule de synthèse bien toxique - notre Prix Nobel de Rodéo 87 est devenue une vraie personne, avec toutes les options, et se paie le luxe de sentiments aussi dévalués à Wall Street que la compassion, l'affection ou la bienveillance. A voir à la place d'un séminaire coûteux dans un ashram lointain, donc... ^^