Dangereusement vôtre par Jicey

La 14ème aventure de James Bond marque la fin de l'ère Roger Moore qui à lui tout seul en totalise 7. C'est également le 3ème opus signé John Glen avec toujours John Barry qui nous ravi à la BO malgré une absence de thème principal.

Bref, c'est dangereusement vôtre, titre qui n'a rien à voir avec le film.
L'histoire, un peu à l'image d'octopussy son prédécesseur, est un peu alambiqué. Après un prégénrique que j'ai l'impression d'avoir déjà vu et un générique très... disco, 007 enquête dans le milieu des courses de chevaux sur la fabrication d'une puce électronique. Celle ci doperait les fameux chevaux. Lesquels sont revendus à des sommes astronomiques pour que le concepteur des puces puissent en fabriquer encore plus et mette au point un plan machiavélique pour devenir le seul et unique fabriquant de puce électronique. Oui, je sais, c'est le bordel.

Mais ça prend bien ! Le duo Christopher Walken/Grace Jones est au top et restera pour moi le duo le plus charismatique et intéressant des James Bond. Surdoué mégalo et fou, résultat de test génétique d'un médecin nazi ayant une relation SM avec une femme androgyne au regard tueur. Ca le fait comme duo méchant. Roger Moore quand à lui, a 58 ans, et ce n'est plus tout à fait crédible dans la peau de l'espion britannique. Il est temps de passer le flambeau. Patrick McNee ne perd pas de son charisme et ce duo enquêtant sur les canassons au domaine de Chantilly est très agréable à regarder. Papy Power !! Enfin, la James Bond girl Tanya Roberts est absolument transparente...

Peu de gadgets, peu d'humour, et même peu d'action sont les termes qui caractérise ce film. Heureusement la réalisation est tout de même bien rythmée bien qu'un peu vieillissante. Un bon film dans l'ensemble.

Une ère Moore qui s'achève en plein milieu des années 1980 avec du mauvais et du un peu meilleur qui relève le niveau. Même Roger Moore est inégal dans ces films en changeant le caractère de Bond d'une mission à l'autre.
Bref, Timothy Dalton va prendre la relève, et au fond qu'est-ce vraiment qu'un bon James Bond ?