Aprés son oscar pour le trés réussit Le discours d'un roi, Tom Hooper a enchainé avec Les misérables, relatif loupé. Il revient aujourd'hui avec Danish Girl, visiblement dans le but d'obtenir un autre Oscar...
Le film commence en 1926 et revient donc sur l'histoire de Lili Elbe, né Einar Wegener, un peintre qui a son petit succés à l'époque. Mais lorsqu'il a l'occasion d'enfiler des bas, il commence à prendre commence qu'il est une femme. Il va alors tout doucement devenir Lili Elbe, et ce malgré l'incompréhension d'une femme aimante et des médecins de l'époque... et de la sienne aussi.
Car c'est bien là le sujet central du film : sa relation avec sa femme, qui ne le rejette pas mais tente de comprendre, et le peu de compréhension de ce que beaucoup considére alors (et encore aujourd'hui), comme une maladie. C'est là tout le point fort du film, assez juste dans le portrait des personnages et de leurs relations. Pour le reste, d'une mise en scéne académique à des acteurs bons, mais pas bien surprenant (non, Redmayne ne mérite pas un oscar pour ce rôle), le film n'est pas forcément au niveau des grandes attentes qu'il avait suscité.
Mais une fois dépassé les petits griefs, on se laisse prendre à l'histoire, foncièrement belle jusqu'à son final. On peut comprendre le trouble d'Einar/Lili et des gens qui l'entourent, même s'il considére d'abord cela comme un jeu, avec le consentement de sa femme, qui peinera plus à le comprendre par la suite. Une évolution inhabituelle dans le sens où la majorité des films du genre aurait démarré sur une incompréhension dés le départ. Mais pour le reste, c'est trop classique pour emporter totalement l'adhésion...