Peine capitale
Si l’on voulait définir les critères d’un excellent film de divertissement, Dans ses yeux pourrait aisément être pris comme modèle. Romanesque en diable, ambitieux dans sa structure et sa temporalité...
le 19 août 2016
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Arf, difficile de parler d’un film qu’on a vu en deux fois parce qu’on a trop dormi la première pour ne serait-ce que comprendre l’histoire.
Enfin bon, si j'y suis justement allé deux fois, c'est que j'ai mis sur le compte de ma grande fatigue ces somnolences inopinées plutôt que d'en tenir le film pour responsable...
Du moins c'est ce je m'étais dit au début.
En effet, à la deuxième vision j’ai quand même compris que ce cher "Dans ses yeux" n'était pas si innocent que cela dans cette affaire, car au final c’est quand même très bavard et pas vraiment inventif pour un sou.
Souvent, trop souvent, on a affaire à des traites et des traites de dialogues tournées le plus platement du monde (ce "Dans ses yeux" serait-il d'ailleurs l’adaptation d’un roman comme l'indiquerait la lividité de son écriture ?) Et si le final permet de valoriser à la hausse le propos global tenu - au point qu'on puisse apprécier à la longue cette réalisation sans prétention (et cela malgré l'ennui) j’avoue tout de même qu’avoir découvert après coup que ce film s’était topé un Oscar fut pour moi un grand moment d’incompréhension.
D’accord, c’est un film argentin – c’est vrai qu’on en avait pas en stock – et que ça fait toujours bien de caser un film d’un pays de seconde zone dans une conversation mondaine.
Mais tout de même : notre chère académie américaine nous avait habitué à plus d’exigences ces dernières années.
Là c'est vraiment se contenter de bien peu.
Créée
le 2 nov. 2017
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