Tout comme le film Les délices de Tokyo mettait à l’honneur les dorayaki (sorte de pancake japonais), Dans un jardin qu’on dirait éternel, nous introduit à l’art de la cérémonie du thé avec la même finesse et la même poésie. Adaptation de La cérémonie du thé de Noriko MORISHITA paru chez nous en 2019, ce roman se présentait comme une véritable leçon de vie, dans lequel l’auteure essayait de nous transmettre les enseignements qu’elle avait retirés de la pratique de cet art. Adapter un livre dont la principale force réside dans l’appropriation qu’on se fait de sa lecture relève du véritable défi. Alors, pari réussi ?
Dans un jardin qu’on dirait éternel est d’autant plus à saluer qu’il s’agit du premier film du réalisateur à sortir en France ! Et pourtant Tatshushi OMORI n’en est pas à son coup d’essai. En effet, son premier film The Whispering of the Gods avait été primé à Tokyo en 2005. Puis son second long métrage, sorti en 2010, A Crowd of Three avait été présenté en sélection au Forum du Festival de Berlin. Avec ce nouveau projet, le réalisateur s’attaque à l’art du thé, un monde qui lui était jusqu’alors totalement inconnu. Touché par la lecture de l’œuvre originale, qui lui rappelle ses films préférés comme La femme insecte ou Accords et désaccords, des films très introspectifs, qui racontent la vie d’un personnage. Le réalisateur se décide à faire la même chose avec ce film : parvenir à décrire la vie d’une femme à travers le monde du thé, comme a pu si bien le faire l’auteure de l’œuvre originale, Noriko MORISHITA.
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