Vodka Shadows
Je suis un peu malhonnête voyez vous. J'ai mis 3 a Dark Shadows sans grande conviction. Même sans aucune. Car sincèrement, je ne saurai juger 2h de film ou je n'ai passé mon temps qu'à répéter...
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le 9 mai 2012
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22
Fresque flamboyante délicieusement gothique où les tons s’épousent à merveille malgré quelques lourdeurs, récit d’une flamme amoureuse ravivée par le temps qui jamais ne s’éteint, du combat mené au nom de ce feu, Dark Shadows célèbre la passion dans ce mariage de l’ombre et de la lumière, du passé et du présent dans une abolition temporelle face à un ancrage spatial qui définit la famille, l’histoire, la célébration des ancêtres que la mémoire nourrit comme le sang alimente un vaste corps dépoussiéré. Intelligent et joyeusement décalé, le film s’inscrit dans la pure tradition des films d’horreur et autres séries B tant appréciés par Tim Burton qui, loin d’en proposer une synthèse, galvanise ses inspirations pour en extraire une essence, un amour de gamin fasciné par l’écran et les ambiances qui naissent sous ses yeux. Œuvre ultra maîtrisée où chaque plan résonne par sa composition esthétique des plus génialement inspirées et sa composition musicale, Danny Elfman signant un sublime thème principal empreint d’un romantisme noir délicieux et développé par des textures gothiques, dynamisée par ses chansons toujours bien choisies, Dark Shadows brille de mille feux et évite les écueils qu’une linéarité scénaristique auraient causés en opposant – et suivant – sa propre voie à grands coups de morsure et d’humour décalé. Un bijou qui rappelle (si besoin) le génie de son réalisateur, Tim Burton.
Créée
le 19 oct. 2018
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