Aux quatre coins de Paris qu'on va le retrouver, éparpillé par petits bouts, façon Puzzle
"Le rythme est fonction du caractère du temps qui passe à l'intérieur des plans. Autrement dit, le rythme, du film n'est pas déterminé par la longueur des morceaux montés, mais par le degré d'intensité du temps qui s'écoule en eux." Tarkovki.
Cette caractéristique est primordial pour la crédibilité et l'empathie. Ici, nous avons affaire à un imbroglio de pièces difformes, de dialogues mièvres et mal joués, de silence imparfaits, d'une mise en scène en puzzle plus agaçant qu'autre chose cela dit. Rien ne semble respirer tant le montage contribue à une amère impression de précipitation. Les personnages sortis d'un épisode de Plus Belle La Vie exècrent. Jalil Lespert est une pâle copie d'un contre-héros bessonien souffrant avec une psychologie livrée sans mode d'emploi. Ni Henri Cartier - Ni Philippe. En trois lettres et ça suinte l'insulte. Si la bande son est plus travaillé que le reste, interne et renvoyant au passé, comme si le souvenir nous explosait en plein face. C'est ici. L'ennui qui dégouline sur mon visage. Me forcer à faire un puzzle, déjà que je suis pas fan. Ce n'est pas audacieux, non, juste maladroit, un peu las en effet.