Jusqu’au milieu, je me suis demandé comment on avait pu voir du Hitchcock ou Welles dans Dead Again de Kenneth Branagh, thriller aux gros sabots un peu bidon sur l'amnésie et la réincarnation, sans alchimie entre deux acteurs pourtant mariés, aux flashbacks assez ridicules, surtout à cause de l'interprétation en roue libre de Branagh lui-même. Et soudain cela devient évident, avec De Palma en prime, et dépasse même un peu le patchwork d'influences pour étonner, parfois au meilleur sens du terme. Un deuxième film inégal mais très prometteur par son ambition, et finalement bien plus satisfaisant que craint.