apocalypse after

Le film commence violemment en nous imposant la pire coupe de cheveux possible à Walken (et pourtant, il en a eu des essais capillaires improbables !) mais Walken s'en rend compte ; c'est pour ça qu'il va partir faire un tour en montagne Russe.

Bon sang que c'est pénible de voir un couple incapable de se séparer sur le pas de la porte ; surtout quand on ne fait déjà pas partie de celui-ci. Cronenberg me rappelle ma jeunesse où mon meilleur pote était incapable de décoller sa bouche de sa belle et que moi, comme un con, j'attendais patiemment un peu plus loin, le ventre vide, la vessie pleine, l'envie de rentrer au plus vite.

Evidemment, on ne sent absolument pas venir le côté tragique si bien camouflé par les embrassades ; qui douterait qu'il puisse arriver malheur ?

Après ça, Walken se barre malgré les nombreuses parades nuptiales de sa douce pour bien lui signifier l'intensité de feu aux fesses qu'elle subit. Mais Walken, c'est un type qui préfère foncer dans des camions-citernes de lait ; donc il se casse et s'exécute.

Il s'exécute un peu trop même puisqu'il se retrouvera plongé dans un coma (dans plus de dans le lait) pour 5 ans. A son réveil OH MON DIEU QUE LA VIE A CHANGE ses parents vont toujours bien c'est la fête, son corps va mal mais ira mieux (c'est le héros c'est normal) mais sa copine BOUM elle est mariée et enfantée par un autre. Salope ! s'exlame intérieurement Walken. "Si seulement j'avais su combler les envies de ma nana ce fameux soir d'il y a 5 ans, jamais je n'aurai sombré dans ce coma à la con ! Entre baiser et dormir, il faut choisir !"

Et notre bon héros avait mal choisi.

Bref il se réveille non sans un pouvoir étrange; celui de faire apparaître des oiseaux déshydratés. Non c'est pas ça. Il découvre l'avenir ou le passé des gens en les touchant. Ce qui sera sans doute très handicapant lors de ses futures performances sexuelles (doux Jésus ce film nous pousse décidément au puritanisme !).

Grâce à son pouvoir, Walken va découvrir un dangereux tueur policier qui aura le bon goût de se suicider sans que j'aie vraiment compris comment en s'enfonçant lentement une paire de ciseaux dans le nez et la bouche.

S'en suit quelques épisodes sans grandes cohérences durant lesquels j'ai fini par m'endormir ; je me suis réveillé lors du générique, plein de questions : est-ce que l'histoire d'amour redémarre ? A-t-il toujours osn pouvoir ? et... non en fait c'est tout ; à cette heure il fallait que je songe à rentrer chez moi avant d'être trop fatigué pour esquiver les camions citernes de lait.