Nom de dieu de putain de bordel de merde de saloperie de connard d’enculé de ta mère...

Voilà ! Ca déjà c'est dit...Monsieur Lambert Wilson, veuillez sortir de ce corps, c'est très inconfortable.


Deadpool est une saloperie de bonne surprise, allez bouffons du superlatif pour dire que c'était génial. Les gens supputaient un film subversif, pffeuh... ridiculement faux, dommage d'ailleurs. Nan, tu vois, Deadpool c'est encore autre chose, violent ça l'est, vulgos, idiot, épique, ouais aussi, le truc c'est que pour une fois Marvel fait le job et respecte l'univers et l'humour de l'oeuvre dont il s'inspire. Des films Marvel on en a eu des tas, des pelletés, des gros, des mous, des durs... On est d'accord ça devient bizarre, mais tu vois l'ami, Deadpool c'est ça ; c'est un bon milliards d'allusions sexuelles et références en tout genre à la culture pop etc. Alors là, on va se dire "damned mais ça doit être lourdingue ton truc". Et bien mon jeune ami, curieusement, non. Attends, je précise quand même que nous avons droit à minimum cinquante gags à la minute alors oui ça peut paraître lourdingue, oui faut rentrer dans l'ambiance et oui faut connaitre assez bien l'univers Marvel, mais non ce n'est pas lourd. C'est...divertissant. Ce mot de nos jours s'assimile trop aisément à celui de médiocrité, souvent à raison, la barrière entre le divertissant, l'étron et l'inutile étant mince.


Bon, on ne va pas aller par quatre chemins, Deadpool est un film inutile. Oui, oui, tout à fait, le mec met 8/10 et un cœur gros comme sa planète et il nous vend l'oeuvre en la caractérisant d'inutile. Après tout, rares sont les Marvel qui ont la volonté et l'ambition d'entrer dans l'histoire du septième art par la grande porte du génie plus que par la petite toute gondolée de la pompe à fric. Idem, Deadpool c'est l'archétype même de la pompe à fric, le truc qui suinte à six bornes et dont il faut trois douches au jus de tomate pour se dépêtrer. Mais c'est bon ! Ouais dude, c'est du bon de chez bon, j'en reviens à peine. Franchement je ne m'attendais pas à grand chose de plus que les vannes de la bande-annonce, de même lorsqu'une bande de joyeux et jeunes attardés nous ont beuglé leur joie par des vivas en début de film, Marvel oblige encore une fois. Bon, moi les comics de Deadpool n'ont jamais très longtemps retenus mon attention, j'ai toujours eu un faible pour le noir, tu vois, surtout ceux qui se nomment Bruce et qui jettent leur dévolu sur de petits minets en slip vert pomme. Là tu tombes sur Ryan Reynolds et tu déchante sévère, Green Lantern en personne, t'imagines... Des gosses ont perdus la vue par ta faute, d'autre le goût du cinéma ! Quinze ans de thérapie pour une heure trente d'abus. Encore du taff pour moi ceci dit. Monstre va ! Enfin pas trop tout de même, grâce à toi je mange... Mais peu importe car lorsque tu constates le niveau d'autodérision du loustique, pareil, tu déchantes. Certes tu ne vas pas passer les deux prochaines heures de ta vie à se foutre de sa gueule, mieux que ça, le mec te fait passer un bon moment, il te refait même la journée, vide les couches du marmot, sauve la veuve et l'orphelin, enfin surtout la veuve... Je vais être plus synthétique pour que tout le monde comprenne l'idée : RYAN REYNOLDS EST MARRANT, vraiment en plus ! Je n'aime pas la plupart des films dans lesquels il joue mais là il m'a soufflé le joufflu. Faut dire que la tâche n'avait rien de bien aisée après la misérable impression qu'il nous avait laissé dans Wolverine Origins (j'en tremble encore en me demandant, recroquevillé sous ma couette : "pourquoi, seigneur ? J'ai été si cruel avec toi ?").


Mais bref bref bref, vous lisez une critique cinéma postée par ce bon vieux Fosca et vous vous dîtes que, là, ça commence à faire longuet, qu'il se perd en une litanie du démon pour ne pas dire un ramassis de conneries. Va-t-il nous dire enfin de quoi cause le bousin ? Parce que, ouais, le bougre va peut-être finir par me convaincre d'aller me poser une plombe dans une salle obscure. Tout d'abord, il faut savoir que le film ressemble trait pour trait à ce que je viens de vous servir : des tas et des tas de mots, de blagues et images fleuries. Donc non, vous n'avez pas besoin de savoir de quoi parle le film, d'ailleurs même une fois terminé vous vous en foutrez, c'est dire. Maintenant, allez-y et là je suis on ne peut plus sérieux. Courez comme si les fouets de votre maître étaient à vos trousses !

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le 11 févr. 2016

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Fosca

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