Chair humaine, chasse à l'homme et cynisme absolu...

Mettons nous tout de suite d'accord : Deadpool était le film le plus attendu après Star Wars.
Avant d'entrer dans le vif du sujet, je vais donner mon avis totalement subjectif sur le film. Je l'ai adoré. Répondait-il à mes attentes ? Oui. Est-il déjà culte ? Dans la mesure où la réplique "ce soir, branlette" est entrée dans mon vocabulaire de tous les jours, oui.
Bon, maintenant que ça c'est fait, passons au gros du film...
Il est clair que Deadpool plait aux gens. Son côté Gore, décalé, "j'en ai rien à foutre" le place comme une cassure totale dans le genre du film de super-héros. Et surtout il prend le rôle le plus important dans un univers cinématographique : celui qui sait que rien n'est réel.
Mais cela peut avoir un double tranchant. Prenons l'exemple du Joker de Nolan, qui se charge de cela chez DC. Son côté mystérieux, le fait que l'on ne sache rien de lui, qu'il semble être le seul à connaître l'avenir, c'est un élément narratif très important dans la formation du personnage, et cela marche.
Contrairement à ce cher Pool, Deadpool, dont on connaît toute les origines, qui sait tout et ne s'en cache pas en le répétant à tout bout de champs, que ce soit à un personnage ou directement au spectateur. À mon sens, cela décrédibilise l'histoire volontairement clichée et superficielle, ce qui fait que j'ai du mal à entrer dans l'histoire.
Pour finir, j'aimerais dire deux mots sur le rythme :
Une de mes peurs quant à ce film etait sa division : faire un film comme X-men origins : Wolverine ou l'action est divisée en deux parties ( une dans le passé et une dans le présent ) etait une mauvaise idée. Faire un film ancré uniquement dans le passé comme Iron Man etait encore plus mauvais. Alors j'ai trouvé très intéressant l'idée de fragmenter tout le film entre passé et présent, une scène étant expliquée immédiatement par une autre. Mais cela laisse comme une impression que le film ne démarre jamais.

BREFFFF...
Un très bon films malgré de petits défauts mineurs comparé au reste du film. Il ne me reste qu'une seule chose à faire : retourner le voir !