Deadpool par Jérôme Richenauer

Bon, pour faire court, j'ai juste adoré. Mais on va faire un peu plus long. Pas beaucoup, hein. Déjà, vu qu'en ce moment je lis du Deadpool, ça fait plaisir de voir des personnages secondaires qu'on pourrait penser qu'ils seraient mis de côté. Comme Al où La Fouine par exemple. Bon, déjà, les acteurs. Alors ouais, Ryan Renolds est à fond dans son rôle, mais ça on le savait déjà avec la campagne de promo agressive. Carano en impose, même si en terme de jeu pur elle fait juste le job. Par contre Brianna Hildebrand, en plus d'avoir un nom de personnage totalement fou, dégage un certain charisme. Je ne vais pas trop m'attarder sur le scénario, qui est peut être le point faible du film. Non pas qu'il manque de profondeur, non. Mais il manque de folie. Un peu comme certaines histoires du comics ayant rapport avec l'arme X . Mais avec Deadpool, on peut tellement faire plus. Le montage est sympas, pas linéaire sur la première partie du film.
Ensuite, vient le sujet épineux de l'humour. J'ai eu la chance de le voir en VO, et dès le générique de début (génial), ça a fait mouche. Alors ouais, ça ne vole pas très haut, c'est parfois assez lourd, mais ça colle tellement au personnage ! Alors oui, il y a de la vanne bas du front. Mais, fidèle au personnage, Deadpool prend plaisir a briser le quatrième mur, puis le piétiner, le reconstruire juste pour le plaisir de le re-casser derrière. Ça vanne sur l'univers Marvel, sur l'univers du comics (voire des comics, vannant même du côté de DC), mais surtout sur l'entité qu'est Marvel au cinéma, multipliant les pieds de nez, les références, et les vannes quant à sa propre condition de film faisant partit de ce tout, mais avec un bien moindre budget.
Deadpool sait qu'il est dans un film et s'en amuse.
Un très bon moment de détente. J'attends avec hâte une suite qui je l'espère partira avec plus de folie dans le scénario.