Le mercenaire aux sabres et flingues de Marvel fait son show dans ce deuxième volet. Après la réussite du premier, on se doutait qu’une suite était envisageable : « une trilogie, je vois que ça ». Deadpool 2 : une histoire de vengeance, d’amour et d’une violence à mourir de rire.
Tim Miller cède le flambeau à David Leitch pour cette suite saignante et hilarante. À point ou grillé ? À mon avis, David Leitch a choisi bien grillé. Car pour être tout à fait franc, ça sent chaud les merguez pendant un ½ heure de film (attention spoilers :
Deadpool tranché en deux
On ne peut pas dire question scénario que David Leitch se soit beaucoup investit. Des scènes hard-corps supprimées, des événements déjà annoncés dans les Bandes Annonces et un max de clin d’œil et référence aux films déjà sorti en DVD. Question scénario : je le trouve un peu too much, style « Je veux plus jouer les héros… Mec t’es sérieux, tu veux vraiment jouer les méchants, alors tu m’obliges à remettre le costume ». Sur le coup, on a un Deadpool dépressif qui veut en finir définitivement. C’est très dommage de ne pas voir Deadpool essayé de se suicider à plusieurs reprises (un Bonus que les réalisateurs ajouteront dans le DVD pour t’inciter à l’acheter). « Wade, ton cœur doit trouver sa place »… Merci Vanessa pour cette énigme à l’eau de rose. Evidemment, si tu as regardé la Bande Annonce de Deadpool 2 sur YouTube, alors tu sais déjà de quoi Vanessa fait allusion.
Ryan Reynolds ou Wade Wilson, dans les deux cas c’est le même type, n’arrête pas de se plaindre pendant la majeure partie du début du film et n’a qu’une envie : avoir une mort à la Wolverine (trop chou la boîte à la musique de Logan). Il rejoint les X-Men avec Colossus et Negasonic Teenage Warhead plus une fillette qu’on ne connait pas. Non mais sérieusement, c’est quoi ce studio qui peut payer juste trois X-Men et qui fait un clin d’œil aux acteurs de la génération passé. Comme le disait Deadpool : « On s’y perd dans l’ordre chronologique ». En plus des X-Men, Deadpool crée sa propre équipe : X-Force. Deux équipes de l’univers Marvel réunis en un film. Mon avis, le troisième sera peut-être un film sur X-Force que sur Deadpool. Les acteurs qui jouent Colossus et Negasonic se font un peu voler la vedette par Zazie Beetz. Domino est le personnage féminin de la X-Force qu’on apprécie avec beaucoup de valeur. Pour ce qui des autres membres de la X-Force est bien on va dire qu’ils tombent comme des crêpes.
Josh Brolin dans le rôle de… Thanos ! Tellement Dark et si balèze avec son bras métallique que comparé au Soldat de l’Hiver, il est exceptionnel. En double file dans l’univers Marvel, Josh Brolin joue Cable, un mutant du futur capable de voyager à travers le temps et l’espace. Venu dans un but précis : sauver sa famille. La clef qui causera le futur de Cable est un gamin du nom de Russell Collins qui sait attribuer comme nom : FireBig (Oups, au tant pour moi c’est Fire Heavy, Fire Fast, non Firefist). Je ne vais pas non plus citer tous les personnages du film, mais ce qui est sûr et certain c’est que Ryan Reynolds joue également un mutant déjà apparu dans X-Men l’Affrontement Final (je vous laisse deviner).
Des références à Marvel, à DC Comics et autres films très connus à longueur de film qu’on ne se lasse pas. Des scènes d’effets spéciaux et de bastons super réussis, même si le début est moyennement sanglant que la fin. Des morts tragiques, ensanglantés et rapides (sauf la première qui est faite au ralenti). Des petits copier-coller à Wonder Woman. Et enfin, une scène post-générique super LOL.
Conclusion, Deadpool 2 surpasse le 1 ce qui est souvent le cas quand il s’agit d’une trilogie. Une musique aussi entrainante que dans le premier. Un Box-office qui malheureusement ne dépasse pas Avengers Infinity War mais qui mérite d’aller le voir. Il mérite largement un 8/10 voir un 9 mais pas suffisant pour un 10 qui reste attribuer à Logan de James Mangold.