Un film avec un intérêt relatif :
Quelques clichés et lieux communs vus et revus qui concrétisent le postulat de départ et tout le synopsis qui me laissait spéculer sur un film sans saveur et sur une énième revendication molle de la communauté afro américaine aux USA.
Des noirs dans une école prestigieuse qui subissent (forcément) un racisme sous entendu de la part des blancs qui, eux, n'ont (forcément) que le mérite d'être nés avec une cuillère en argent dans la bouche... Le laquais noir, le maître blanc... Une exception de ci, de là... Des couples métis, de l'homo sexualité, de la discrimination positive et comme toujours un racisme anti blanc toléré assez bête, agressif et qui, bizarrement, n'a pas l'air d'avoir pour but de choquer, lui...
Bon c'est les Etats Unis alors on ne comprend pas tout sur leur culture ultra communautariste revendiquée mais tout ça me paraissait tout de même assez indigent et moralisateur dans le fond.
Cependant Je dois avouer que certaines nuances, quelques idées dans l'approche du sujet m'ont agréablement surpris et que l'esthétisme visuel et musical était relativement frais et heureux.
A part ça, et malgré un jeu d'acteur parfois touchant, je n'ai pas cru à l'histoire trop plate, trop lointaine comme le film dont le style ne sauve pas le fond, un peu soporifique et fade dans l'ensemble.
Une oeuvre qui ne marquera pas son temps car trop volontairement représentative de ce dernier.