Death Note
3.5
Death Note

Film de Adam Wingard (2017)

Voir le film

Allez hop, j'écris une critique rapide.
Je viens de finir le film, et je suis agréablement surpris.
Mais : deux points.
D'abord, je suis extrêmement bon public, donc toutes mes bonnes notes doivent être relativisées, surtout par la communauté SensCritique. Smiley clin d’œil.
Ensuite, par comparaison avec l'oeuvre originale, le film ne vaut évidemment rien. Mais bon, en toute honnêteté, on peut le regarder indépendamment de l'animé manga, se laisser aller avec bonne volonté. Et j'ai envie d'aimer les films que je regarde. Il faut adapter son échelle critique au film qu'on visionne - c'est paradoxal mais ça fait sens pour moi.
D'ailleurs, cette critique n'en est pas une. J'ai plutôt bien aimé, voilà tout.
Ici je veux simplement balancer les éléments qui m'ont chagriné, gêné, agacé, perturbé, gnégnégné.
Spoilers alerte, donc.
Je viens de voir le film alors je balance ce que j'ai en tête.


Quand Mia écrit le nom de Light dans le cahier pour le forcer à le lui donner, en lui promettant qu'elle brûlera la page une fois que ce sera fait...Ouah, quelle menace ; ce serait tellement dur pour Light de brûler la page lui-même... Je trouve que ce point n'a aucun sens, ou alors je l'ai très mal compris.


Light écrit le nom de Mia, affirmant qu'elle doit mourir quand elle lui aura pris le Death Note. C'est une façon pour lui de la tester, de voir si elle va effectivement prendre le cahier ou non. Or, en écrivant qu'elle meurt après l'avoir fait, il la contraint à le faire et lui enlève tout libre-arbitre. Il n'a pas encore compris les règles de base ? Un Light à deux neurones, c'est sûr que ça fait mal comparé à son homologue original.


Je reviens un peu en arrière, maintenant. Quand Mia se débarrasse de tous les agents du F.B.I. à travers un rapide flash-back, on ne comprend pas comment elle s'est débarrassé du directeur qui a fait une crise cardiaque dans les escaliers - ce qu'elle n'avait pas besoin de faire, soit dit en passant.


Je n'aime pas trop le schmilblick avec le cahier d'algèbre à la fin. L'idée, pour Light, c'était de se décharger et de faire accuser Mia, c'est ça ? En soulignant au passage sa très probable coresponsabilité ? En menant L vers une page arrachée planquée dans un manuel scolaire, sans penser que cela le fera se dire que la page doit venir d'un cahier et que le cahier doit bien être quelque part (ce serait-y pas notre bon vieux suspect qui l'aurait, tiens ?) ? En lui donnant la réponse qu'il fallait surtout ne pas donner, en lui disant quoi chercher ? Mouais, ça n'a pas trop de sens, ma foi.


Voilà, ce sont les quelques gros points gênants, qui font que ça ne marche pas trop, hélas.
Oui je sais : j'ai mis 6.


Parce que hé ! j'ai passé un bon moment devant ce film. Parfois ça suffit. Je n'en attendais rien et j'ai eu un bon moment : je suis bon public. .

ExEgo
6
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le 9 déc. 2018

Critique lue 212 fois

ExEgo

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