Un film catastrophe bien emballé mais assez lambda dans sa structure qui reprend tous les codes traditionnels du genre hérités des seventies. On a donc le chef concerné avant tout par la sécurité de ses hommes (Kurt Russell) qui rappelle Paul Newman dans La tour infernale; l'homme à tout faire vrai héros qui va prendre des risques pour ses camarades (Mark Walhberg) un peu le personnage de Steve McQueen dans La tour infernale; Le col blanc de chez BP (John Malkovich) qui va faire des économies de bouts de chandelles peut-être à l'origine de la catastrophe, là encore rappelle le personnage de Chamberlain dans La tour infernale. Bref des archétypes déclinés depuis plus de quarante ans dans la plupart des films du genre. Sans oublier le lâche de service (un autre de chez BP bien entendu) face aux courageux ouvriers prêts à se sacrifier les uns pour les autres. On l'aura compris, l'écriture est très cliché et un chouïa manichéenne.
Néanmoins après une (trop) longue exposition qui occupe une large première moitié du film, on a donc droit à un show pyrotechnique de premier choix et de grande envergure (pas besoin de faire pêter toute une ville ou la terre entière pour que ce soit impressionnant). J'espérais un épilogue un peu plus long, centré sur les réelles conséquences de cette catastrophe écologique, mais au final ça ne restera qu'une ligne explicative avant le générique (C'est tout de même la pire marée noire de l'histoire des USA).