Poursuivant dans la veine des grands exploits inspiré de faits réels, voici venu "Deepwater", racontant l'explosion de la plate-forme pétrolière de BP, Deepwater Horizon.
Suivant majoritairement 3 personnages (disons plutôt un et deux demi), le film suit le déroulement des événements ayant mené à la marée noire ayant frappé la Louisiane en 2010.
Comme dans tout films catastrophes, on suit le parcours d'un personnage, ici Mike Williams (Mark Wahlberg), dont l'héroïsme dans la catastrophes en fait un vrai modèle. On s'accroche au personnage durant toute la durée des évènements, observant de son point de vue la destruction de la plate-forme. A partir de cela, on observe alors comment il a sauvé le capitaine (Kurt Russel, le premier demi) et le pilote (Gina Rodriguez, second demi). Ainsi, pas grand chose de bien original de ce côté là. Pourtant le film parvient à sortir sa carte du jeu en jouant sur une sorte d'exploit collectif. A plusieurs occasions, d'autres membres de la plate-forme sont mis en avant, rapidement, pour montrer comment leurs actes (minimes ou plus important) ont contribué à sauver les autres membres de l'équipage. De plus, la dénonciation de BP est évidente via le personnages (assez caricatural) de Vidrine (John Malkovich), représentant de l'erreur monumentale de l'entreprise. On notera alors que l'habituel plan sur un drapeau américain est ici plus manière à dénoncer l'appât du gain que, à la manière de Michael Bay, à se montrer patriotique ('murica...). C'est grâce à ces éléments et à une réalisation qui tient la route (parvenant à faire oublier les effets spéciaux omniprésent pour centrer l'attention sur l'actions) que le film parvient à être certes un film catastrophe, mais assez différent pour convaincre.