"Drôle, macabre, intelligent, poétique, étrange et singulier"

Je vais me contenter de citer le commentaire du Guide des films de Jean Tulard qui, rédigé par Erwan Bargain, est extrêmement pertinent ce qui, il faut bien le regretter, est assez rare dans cet ouvrage. « Autant le dire tout de suite : Dellamorte Dellamore est un véritable chef-d’œuvre ! Pour son quatrième long-métrage, Michel Soavi, ancien assistant de Dario Argento et de Terry Gilliam, nous embarque en effet dans un monde fou et onirique, où les morts reviennent à la vie et où les vivants s’en remettent à la mort, un univers clos, empreint de désespoir, où l’ailleurs n’existe pas. Influencé autant par la peinture romantique que par l’esthétique comics books, le cinéaste imprime à son récit une atmosphère quasi surréaliste et signe, à l’image de la séquence finale, un film inoubliable et unique en son genre, servi par les formidables interprétations de François Hadji – Lazaro et de Rupert Everett. Ce dernier, en se glissant dans la peau de Francesco Dellamorte, éternel adolescent à l’esprit mélancolique et antihéros complexe et fascinant, livre une étonnante prestation et démontre, une nouvelle fois, toute l’étendue de son talent. Drôle, macabre, intelligent, poétique, étrange et singulier, le film s’impose comme l’un des plus beaux films de zombies de toute l’histoire du septième art, mais aussi et surtout comme un classique du cinéma fantastique contemporain. » Le film est disponible en DVD chez studio Canal et il faut le voir en anglais qui est la langue de la version originale du fait que le rôle principal est joué par un acteur anglais. De plus, la bande-son française n’est pas toujours de très bonne qualité.