Ma critique sera aussi dépouillée que ce film.
Dersou Ouzala est l’histoire d’amitié entre un topographe russe et un chasseur sibérien, au début du XXe siècle. Tiré d’un récit autobiographique le film contemplatif et une déclaration d’amour à la nature, en développant la philosophie simple de l’attachant, mais pas moins agacant, Dersou Ouzala, qui voit des gens en chaque élément de la nature.
Si la relation entre les deux hommes est très touchante, elle ne parvint pas à m'intéresser durant plus de deux heures de films, qui au final, m'ont parut très longue. L’histoire est dépouillée de détails, d’artifices, et se concentre sur son fil rouge, ce qui n’est pas une si bonne chose que cela vu que l’on s’ennuie ferme.
Les décors naturels, l’ambiance de cette aventure sauvage, et la musique ont su me faire patienter, mais lorsque j’ai découvre où l’histoire me menait, je n’ai pu m’empêcher d’être déçu. Cette production m’a donné le sentiment d’un vide abyssal, malgré un intérêt certain. Je n’ai pas été sensible au sujet ni à la réalisation.
Armée d’une bonne dose de patience, je suis allé au bout du film, mais j’ai tout de même l’impression d’avoir perdu mon temps. Je n’ai pas aimé (même s’il semblerait que je fasse partie d’une minorité).