C'est la Mort. La Mort qui contrôlerait tout. Et qui aurait savamment mis son plan à exécution pour tuer tout le monde. Et ça paraît décourageant. On sait qu'on va mourir mais on ne peut rien faire car les choses finissent quand même par arriver.
Ce postulat digne d'un jeu vidéo, écrit sur un post-it, est accessoire. Ce qui compte, ce sont les victimes. Et plus particulièrement leur mise à mort. C'est là que Destination Finale 2 devient limite une farce. Déjà, les morts ne se ressemblent pas les unes aux autres. Toutes sont variées. Et bien tirées par les cheveux dans leur exécution. Mais bon, c'est la Mort. Au moins, c'est cohérent dans le délire.
Pourquoi bouder son plaisir ? C'est gore et drôle à la fois. C'est ça que j'aime. Ça ne se prend pas une seconde au sérieux. Tout est prétexte à une succession de meurtres bien dégoûtants pour rassasier le spectateur pervers qui d'avance va se délecter de ce qui attend cette galerie de personnages. On sait qu'ils vont mourir. Ce n'est pas un secret de polichinelle. Le plus amusant est de savoir quand, dans quel ordre, comment, et si par hasard il y en aurait un plus intelligent que les autres pour déjouer le destin. Tant que ça ne se répète pas trop, ce qui n'est pas le cas pour le moment, tout va bien.