Une première partie sur le thème de la rédemption qui fonctionne plutôt bien avec son rythme lancinant et son ambiance 70's. Gabin ne se foule pas trop en réitérant une prestation de vieil humaniste bourru, Delon par contre dégage une force tranquille assez envoûtante.


L'abondance de bons sentiments ne pollue pas trop cette première partie mais une fois qu'apparaît le personnage du flic obstiné campé par Michel Bouquet on tombe dans l'outrancier, jusqu'à finir dans le film de propagande bourrin qui n'hésite pas à bien forcer le trait sous couvert de dénoncer l'inhumanité du système judiciaire.


Malgré la présence de Jean Gabin et de quelques autres points communs qui y font un peu penser on est loin de la subtilité des misérables sur le sujet, c'est même le contre-exemple parfait du film militant aux gros sabots.

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le 12 mars 2018

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archibal

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