Deux jours, une nuit est le dernier film des frères Dardenne, sorti en 2014, des cinéastes que ma prof d'analyse filmique décrivait comme "les plus grand cinéastes actuels", tout ça parce qu'ils sont gagné 2 ou 3 Palmes d'Or.
Alors, leur cinéma est peut-être pas le plus fun du monde, mais les mecs gèrent quand même grave de la caméra.
Deux jours, un nuit est un drame social (youhouuuuu!!!) racontant l'histoire de Sandra, jouée par Marion Cotillard, qui pouve encore une fois qu'elle est un super actrice, qui perd son travail mais convainc son chef d'équipe de relancer un vote parmi le personnel, dont chaque membre a dut voter pour garder Sandra en leur sein ou toucher leur prime de 1000e. Et Sandra s'en va donc, durant le week-end, faire du porte à porte chez tous ces gens pour leur demander de repenser leur souhait.
Et c'est bien!
Comme je le disais, le film propose de la tension à chaque discussion, lorsque l'on se demande si la personne va l'aider ou non. On peut même faire des paris si on le regarde en groupe!
Niveau plan, ils sont longs et efficaces, le découpage est très sommaire mais efficace, chaque scène de compte en général qu'un unique plan - qui dégomme.
Il y a aussi un message dans ce film, comme dans chaque film digne de ce nom, et celui-ci porte de la valeur de l'argent, de la volonté, et de l'humain.
Malgré son austérité et la froideur de son propos, Deux jours, une nuit est un film d'auteur presque fun à regarder, qui nous tient à notre siège et nous propose même quelques vannes bien foutues (enfin, une ou deux). Regardez-le pour vous faire une idée, c'est du lourd.