Il est donc [intuable]?, ce Mclane?

 Mais qui a eut la drôle d’idée de sortir John Mclane de sa paisible retraite ? John a vieillit, ça se voit. Il ne court plus derrière des dangereux terroristes. Il se contente de terroriser les petits amis de sa fille. Mais, voilà soudain une bande de méchants surentraînés, qui débarquent sur terre. Ils sont jeunes, musclés, sans pitié ; et de leur navette spatiale, ils sortent des fusils-mitrailleurs qui découpent tout comme à la hache. C’est des Hâche tout. John ne pourra rien faire. Oh la la ! Il est trop vieux ! Eux, trop rapides, forts, karatékas, jeunes. Etc.

 Nous sommes dans un blockbuster d’action américain, moderne, c'est-à-dire, en phase avec les technologies récentes en matière de complot, effets spéciaux, et gages avec le spectateur. L’essence du blockbuster américain ? Faire rire. Définition un peu succincte, mais elle colle parfaitement à Die Hard 4. Die hard 1, on était plus exigeant, mais nous ne sommes plus au 1, mais au 4. Le blockbuster d’action peut être film catastrophe, genre : La Tour Infernale, ou patriotique comme : Tous les blockbusters d’action américains. John est retiré des affaires. Son seul job c’est d’être un papa poule étouffant pour sa fille, ado en quête de liberté.

John est rappelé  à la rescousse par sa hiérarchie. Ils ont besoin de renfort. Les USA sont attaqués par un groupe de terroristes terrorisants. Comme par hasard, il est dans le coin, ça tombe bien. Il est chargé de protéger un jeune hacker, un peu agoraphobe, à force de rester enfermé chez lui à pirater les serveurs du gouvernement, et à faire des conneries de djeun’s. Les méchants ? John s’en fout pas mal, après tout il est à la retraite. Ceux-ci mettent en place le plus diabolique plan de déstabilisation des USA jamais vu à l’écran. Certes, mais voilà que nos terroristes, qui jusque là avaient 10/10, font la bêtise de toucher à la fille du héros. Aïe ! Erreur !

Il est donc [intuable] ce Mclane ? Faut croire. Et c’est quand même le pied de voir le méchant, le super cerveau caché derrière la cyber-attaque, (et tous ses hommes), être mis en échec par un homme seul, et nul en maths, (mais qui va toujours à la salle de sport, d’où sa forme). Les voir s’énerver, perdre leur sang froid, perdre le contrôle de la situation, puis perdre tout court. MDR. Il est donc [intuable] ce Mclane ? Dit comme ça, ça semble bateau, mais le voir ? C’est tout autre chose.

Cascades gigantesques, aidés par les effets numériques (peut mieux faire, ça se voit par moments). Crescendo. Course poursuite dans un tunnel (à contresens, évidemment), en aveugle, toutes les lumières éteintes !!  Les terroristes contrôlent totalement le réseau informatique. Ils peuvent tout faire. Des trucs drôles comme:
Faire passer les feux du rouge au vert par surprise : Accideents...LOL

 Faire exploser des pipe line, des usines. BOUM!

Prendre le contrôle d’un avion de chasse. Pour quoi faire? Tuer Mclane bien sûr!

Faire parler tous les présidents des Etats-Unis. Ils peuvent tout faire. D’où le problème du tout informatique actuel. Si un cerveau décide de prendre le contrôle, t’es cuit. On est tous cuit. Heureusement qu’il reste des hommes comme John. Virils, nerveux, au langage simple, et aux actes prompts. Simple. Quelqu’un a crû que ce film était sérieux ? Merde. Pourtant tout est fait pour montrer la farce, la blague. C’est too much, pas crédible !  Et c’est ça qui est bon. J’ai pris un pied pas possible.
Tous les acteurs jouent second degré, à commencer par le jeune hacker qui sert de boulet à Mclane durant tout le film. Excellent, Justin Long d’ailleurs.

Il est donc définitivement [intuable] ce Mclane.

Même quand un pont lui tombe dessus, il s’en sort (?!) Même quand un avion de chasse l’attaque ! Et, lui il continue la chasse. Retrouver sa fille, et tuer tous les méchants. Ça c’est un américain, un vrai de vrai. Et pas tatoué, c’est pour les pédés, ça. Une vraie réaction en chaîne dans l’escalade, ce film. Voiture bélier contre immeuble, dans ascenseur ! Combats hyper violents, (graphiquement). John donne, et reçois autant de baffes que d’habitude. Et du sang. John Mclane sans du sang sur lui, (?), c’est un peu comme Donald Trump sans son nez rouge, une vraie faute de goût.

Voiture qui fracasse un hélico en plein vol !

Elle : « Papa ! Tu as abattu un hélicoptère avec une voiture ? »

Lui : « J’avais plus de balles.» MDR. C’est tout juste s’il ne rajoute pas : « Désolé, j’ai pas fait exprès», derrière. C’est génial ce film.
Les scénaristes, et concepteurs des effets spéciaux, ont dû se donner le mot pour réaliser le trip le plus barré possible. Juste pour le fun. Pour la dernière de John. Toujours plus haut, toujours plus fort. Avec un petit conflit de génération comique. Le vieux entouré de petits génies à peine plus âgés que sa fille, et lui qui s’en sort, comme une plume. L’honneur est sauf. Il faut dire que ces jeunes sont largués dès que ça devient physique. Ils devraient faire plus d’exercice. J’avais oublié que le dernier épisode des aventures de John M. était aussi dynamique et délirant. D’où l’intérêt d’un re-visionnage. Efficace comme pas un, c'est le conseil du jour. Enjoy !