Vu il y a quelques jours, et j'ai préféré me laisser le temps de la digestion mentale pour en parler. Bon, déjà, évacuons d'emblée le fait que N.G. Mount est un dieu vivant, nous faisant l'honneur d'arpenter notre misérable monde indigne.


Voilà, maintenant, je peux clairement dire que le scénario d'intro est un des plus débiles (peut-être même le plus débile) que j'ai vus en mon honorable carrière de nanardeur. Non mais sincèrement, c'est quoi ce plan de devoir buter un mec en remontant le temps pour aller à une époque où la peine de mort est légale (alors que là, il suffit de faire quelques bornes pour aller au Texas), mettre ses avocats sur le coup, tout ça pour finir dans une improbable expédition scientifique qui se ballade tranquillou entre les dimensions ?? Surtout que ce beau plan est quasi-oublié en cours de route.


Sinon, étant donné que la chronique de Nanarland cause bien du niveau 0 que représente ce film, je me contenterai de ne m'arrêter que sur les éléments les plus stratosphéro-nanars : le jeu d'acteur de Rollin (même dans la Cage aux Folles, ils en font moins des couches que lui), le découpage de la main du vil méchant et bien entendu, une des plus belles scènes du 7ème art, l'attaque du (des ?) dinosaures qui ne mérite même pas une vidéo, mais tout simplement un autel de culte. Il faut vraiment être un pur génie incompris pour réussir à merder une animation en image par image et avoir un rendu tellement chaotique. Je crois que c'est là une scène qui va durablement marquer mon esprit souffrant... Et je ne parle même pas des difficultés que rencontre la pauvre bête pour se pencher en avant afin de becqueter sa victime (elle ne peut plier les genoux, c'est horrible).


Je suis par contre obligé de tempérer un peu ces alléchants arguments du nanar en reconnaissant que les acteurs passent une partie du film à courir dans les bois de manière complètement désordonné sur fond de montage critique, ce qui est un peu moins marrant au bout d'un moment.
Mais de diou, ces dinosaures parkinsoniens en furie, quel merveilleux moment de cinéma...

Créée

le 22 déc. 2019

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