Si je devais faire de la psychologie de comptoir, j'oserais voir dans le destin de cette jeune fille en plein questionnement la métaphore futuro-fictive du passage de l'adolescence à l'âge adulte, voire une version léchée aux hormones des turpitudes de l'adolescence. La gamine doit choisir entre sa famille et ses aspirations, ses valeurs profondes et l'attirance d'un ailleurs plus "cool". Evidemment ce n'est pas le genre de philosophie qui me touche, ni les beaux minous de ces post-ados sans manches qui jouent les ténébreux secrets, ni la morale qui m'exhorte à rester moi-même, ni ces clichés qui ne font pas dans le renouvellement des genres. Moi non. Mais je peux comprendre que les adolescents soient bien plus interpellés par la thématique comme la manière dont elle est abordée (et ils ne s'en privent pas!).


Pourtant - et je suis le premier surpris - je ne me suis pas tellement ennuyé devant cet opus. Je ne me battrai pas pour voir la suite certes mais j'ai vu bouses plus niaises et plus stéréotypées, et pas seulement parce que le film n'a que la volonté de faire fantasmer le pré-pubère. Divergente assume son style et, dans le genre, il est donc plutôt réussi.

BenoitBarbibul
6
Écrit par

Créée

le 6 déc. 2016

Critique lue 160 fois

1 j'aime

Benoit Barbibul

Écrit par

Critique lue 160 fois

1

D'autres avis sur Divergente

Divergente
still_noxe
5

Erreur de cast (ing)

Plus ou moins en bref: une société future comprend 5 castes: les intellos (les Erudits), les hippies (les fraternels), les gendarmes (les Audacieux), les juristes tatillons (les Sincères) et les...

le 19 avr. 2014

91 j'aime

21

Divergente
Moizi
1

Dix verges, c'est énorme !

Voici purement et simplement le film que j'attendais le plus de ces prochains mois. Je pense que je peux totalement ajouter le film de merde pour pucelles à la liste de mes films préférés (aux côtés...

le 9 avr. 2014

86 j'aime

37

Divergente
Citizen-Ced
4

Post-apo pour ados

Soyons clair, Divergente ne mérite pas 4. Plutôt 2, voir un gentil 3. Si je suis aussi généreux c'est parce que ce film m'a partiellement fait passer un bon moment, un peu à ses dépens, tant il...

le 23 sept. 2014

84 j'aime

8

Du même critique

Tu ne tueras point
BenoitBarbibul
3

Jésus part (encore) en guerre

Sachant que j'allais voir une oeuvre de Mel Gibson, je ne m'attendais pas franchement à de la prose marxiste. Franchement pas! Mais à la sortie du cinéma, je me suis rendu compte que j'étais encore...

le 4 déc. 2016

5 j'aime

3

Le Lambeau
BenoitBarbibul
9

Au-delà de la littérature...

Il y aurait tant à dire sur Le Lambeau, son sujet, sa construction, sa prose, son rapport à la réalité... Car Le Lambeau est un livre complet, incroyablement précis et dense, particulièrement...

le 24 mars 2019

4 j'aime

Les Oubliés
BenoitBarbibul
7

Un bijou esthétique assez touchant

Venu le moment du générique de fin de Under sandet, deux choses surprennent et frappent. La première est qu'il est tout de même étonnant que l'on puisse, encore aujourd'hui, découvrir de telles...

le 19 janv. 2016

4 j'aime