Divergente par YohannPiga
Tout d'abord, il est à noter que je suis allé voir ce film sans à priori car je n'en avais pas entendu parler ni vu de bande annonce, ni lu de critique. Je ne m'attendais à rien.
C'est donc ce que ce film m'a proposé. Le postulat de départ nous est brièvement exposé dès le début: dans un futur quelconque existe une société divisée en faction pour assurer la paix mondiale. Ok, pourquoi pas. Et là, faut voir les factions: les érudits (les intelligents mais pédants et arrogants), les altruistes (les gentils mais ils sont tout mous et sales), les audacieux (les foufous dans leur têtes qui sautent partout et crient tout le temps)... euh... Y'en a trois autres je crois mais je ne m'en souviens plus vu qu'elles ne sont plus citées pour tout le reste du film.
Autrement dit, on a ici une société qui te demande de choisir ta faction et d'agir en tant que tel (autrement dit d'être une caricature débile). Hum... oui...
L'héroïne passe un test pour savoir quelle faction est la plus adaptée pour elle. Mais diantre! Elle est divergente et peut être tout à la fois. Bien entendu, les divergents sont très dangereux et on cherche à s'en débarrasser, hein, logique, des mecs super doués et talentueux en tout, bah , on les tue pour la sauvegarde de la paix. Logique.
L'héroïne, une fille plate, inexistante et molle, décide tout de même de joindre les audacieux. Normal. Elle doit faire alors comme tout les gens de sa faction: courir, crier et sauter partout. Jusque là, le film est d'un ennui interstellaire et d'une débilité profonde. Là où le film se laisse regarder est la partie où elle s'entraîne pour devenir une audacieuse. Là, c'est passable.
Son instructeur est une tête de noeud imbuvable. Mais très vite, c'est à dire deux scènes plus tard, il devient tout gentil et l'aide à survivre aux tests de son autre instructeur qui lui, est vraiment très méchant. Elle devient vite la plus forte, notamment dans la deuxième partie de son entrainement où elle découvre le pourquoi du comment en une série d'incohérences et de raccourcis scénaristiques risibles.
La dernière heure du film tourne au cauchemar cinématographique quand les méchants et pédants érudits contrôlent les esprits des audacieux pour qu'ils tuent tout le monde (la paix mondiale donc) mais vu que l'héroïne est divergente, elle, elle est pas contrôlée mais attends, on a qu'à dire que son bel instructeur aussi est divergent et que donc il la sauve tout le temps à deux doigts de la mort mais en fait, il est contrôlé mais non, attends, elle le délivre avec son amour car l'amour est plus fort et donc il tue les érudits et on est sauvé mais ils s'en vont tout de même au soleil levant fuyant quelqu'un... qui? pourquoi? Réponse uu prochain épisode sûrement, comme l'héroïne nous le fait bien comprendre à la fin, hein, histoire de bien dire qu'il reste des choses à tirer de cette affaire (mais on se demande bien lesquelles).
Bon, j'ai payé ma place moitié prix. Mais c'est une bien maigre consolation.