Le film est tiré d'un livre de Veronica Roth dans lequel l'humanité est parquée dans un Chicago post-apocalytpique. La société y est divisée en 5 classes sociales dont il faut absolument faire partie sous peine de se voir attribuer le titre peu glorieux de "sans faction". Le concept n'est donc pas sans rappeler celui d'"Elysium" sorti dans nos salles en 2013. Malheureusement, le film n'est pas au niveau de celui dont Matt Damon est la vedette. Dans ces factions, tous les clichés sont réunis : les Érudits sont les intellos de la bande, ils passent leur temps à faire des recherches, les Fraternels sont des agriculteurs, les Sincères ne peuvent s'empêcher de dire la vérité et sont donc généralement des avocats, les Audacieux sont des sortes de yamakazis du futur qui s'amusent d'un rien et aiment se mettre en danger pour maintenir la sécurité, et enfin, les Altruistes qui, comme leur nom l'indique, passent leur temps à aider autrui.

C'est d'ailleurs dans cette dernière faction que la jeune Béatrice (incarnée par Shailene Woodley) a grandi. Pourtant, au fond d'elle, tout lui fait dire que son destin est ailleurs. Lors du fameux test des factions, la jeune femme va obtenir un résultat confirmant son intuition : elle est une divergente. Elle a des caractères d'Altruiste, mais aussi d'Audacieux, et d'Érudits. C'est là une des failles du scénario, puisque si l'on suit le raisonnement des scénaristes, les jeunes ont ensuite le choix de suivre l'avis du Test des Factions ou au contraire de suivre leur propre choix. Pourtant, dans cette société, les Divergents sont pourchassés, alors que cette possibilité de choisir leur faction est elle-même une porte ouverte au développement des Divergents, bizarre, bizarre...

[...]


Surfant sur la mode des sagas pour ados, le film va certainement réussir son pari en salles en attirant plus de spectateurs que "Sublimes créatures" et autres "Âmes vagabondes". Néanmoins, le film nous rappelle trop "Hunger Games" sans pour autant en atteindre la qualité. Les ficelles sont trop grosses, et on voit tout venir à 1000 km. Le film n'est certes pas un navet, et a quand même quelques qualités, mais il pêche sur son scénario, certains de ses acteurs, et son rythme.
Edgar_Lagachette
4

Créée

le 7 nov. 2014

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