Divergente par Christine Deschamps

Adolescence, conformisme, flirt avec le danger, recherche de ses limites, acceptation de ses différences... Au 2ème terme, le film m'avait déjà perdue, je l'avoue. Il ne reste pas beaucoup de vraie science-fiction dans la production actuelle, et celle qui continue à trouver des financements s'adresse aux ados. Total, des intrigues pas inintéressantes, certes, mais traitées au ras des pâquerettes, chansons pops sur chastes baisers à l'appui, pour ratisser large collège + lycée. Parce que, disons-le tout net, on sera quand même quelques uns à ne pas être obnubilés par la problématique qui consiste à trouver sa place dans un groupe. Déjà, à 12 ans, ça me passait deux kilomètres au-dessus des oreilles et je me fichais comme d'une guigne des codes contraignants liés à la mode, alors maintenant... Donc, je renvoie cette bluette aux accents gentiment politiques (pour les Nuls - la dictature, c'est nul, pis ça fait des morts, à la longue) dans le tiroir à Harry Potter et autres Hunger Games, tout rouillé et qui grince à l'ouverture, pour aller me ruer sur des occupations de mon âge, une fois n'est pas coutume. Ça donnerait presque envie de remplir sa déclaration d'impôts, tiens.