Une suite correcte, qui reste quand même un cran en-dessous de l’épisode précédent. En soit, on reprend pratiquement là où on avait quitté nos héros, qui sont désormais pourchassés. La tension est plutôt bien gérée sur la première partie, même si y’a pas vraiment de suspens. L’univers lui-même est développé un peu plus en détail, en se penchant du côté des factions qui étaient passés sous silence jusqu’à maintenant, et en abordant un peu plus en profondeur le concept des Divergents. En soit, ça reste un épisode de transition, plutôt bien mené et sans trop longueur, avec sa propre intrigue ; mais sa résolution laisse une certaine perplexité sur ce qui va suivre. D’autant plus que la scène finale nous indique clairement un changement de direction.


Reste que si globalement, ça reste très correct, ce deuxième opus est quand même un cran en-dessous du précédent. Si j’ai bien aimé la seconde partie, c’est souvent très cafouilleux, notamment au niveau des personnages. Certes, certaines décisions prises pour certains sont vraiment chouettes et très intéressantes, mais bon je trouve quand même que ça aurait pu aller encore plus loin dans le concept.


Il y aussi le fait que certains personnages changent de camps tellement souvent, de façon plus ou moins prévisible et avec plus ou moins de raison, qu’on en devient très vite lassé (« quoi, encore ? mais décide-toi bordel ! »). Dernier point, toujours le même : le manque d’approfondissement des rôles secondaires, encore plus marqué que dans le premier film. C’est vraiment dommage, car ça nous empêche de nous y attacher, et donc ça rend leur destin moins intéressant.


Au niveau du casting, pas grand-chose à dire de plus par rapport au précédent, on reste dans les mêmes eaux : Woodley reste toujours aussi attachante (enfin bon, perso, je la préfère cheveux longs, désolé Four) et crédible dans son rôle, surjoue toujours un peu de temps en temps, les autres jeunes adultes sont très moyens, et chui toujours aussi fan des rôles secondaires adultes (Kate Winslet en tête, et avec l’arrivée de Naomi Watts, Octavia Spencer ou encore Daniel Dae Kim). Techniquement, ça reste aussi du niveau du précédent : musique et mise en scène classique sans vraiment être transcendants, effets spéciaux efficaces et décors époustouflants.


Bref, ce deuxième tour de piste est moins réussi que son prédécesseur, mais ça reste globalement bien meilleur que ce qui se fait habituellement. De plus, il réussit l’exploit de se placer comme épisode de transition tout en évitant les longueurs et à développer sa propre intrigue. La fin m’intrigue fortement sur ce que la suite nous réserve, à voir comment le potentiel va être exploité.

vive_le_ciné
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le 7 mars 2016

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vive_le_ciné

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