Un film qui nous arnaque.

Le titre de ma critique aurait pu être L'arnaqueur arnaqué, tant Diversion est un film qui ne veut rien dire, et qui est avant tout un véhicule pour Will Smith, qui vérifie ainsi son sex-appeal vis-à-vis de la gent féminine en se tapant une jeune femme de plus de 20 ans plus jeune qu'elle.

Will incarne ici un arnaqueur professionnel qui travaille en équipe. Arrive une jeune femme (Margot Robbie) qui veut aussi apprendre à voler, avec qui l'attraction, sous toutes ses formes, va se produire, jusqu'à la seconde partie de l'histoire, qui se déroule 3 ans plus tard, au Brésil.
Tout le film tourne autour de l'arnaque, du pickpocket, des faux-semblants, où j'ai rarement une alchimie aussi peu visible entre deux acteurs. Entre Will Smith, tout pectoraux dehors et Margot Robbie qui reste habillée jusqu'à la robe durant les scènes de sexe, c'est d'un ridicule patenté.

Ça joue beaucoup sur la dimension cool de Will Smith, où ça va se retourner contre lui dans la seule bonne scène du film ; celle où il parie contre un autre arnaqueur durant un match de football américain, et les gains vont être de plus en plus élevés, avec les personnages qui semblent être pris par l'enfer du jeu, et de ne pas vouloir être le perdant, sous les yeux affolés de Margot Robbie. Le tout avec Sympathy for the devil des Stones, on a vu pire.

En-dehors de ça, c'est d'un prévisible, d'une platitude au niveau de la mise en scène, et surtout, la fin dégouline d'émotion sous l'air de l'amour est plus fort que d'arnaquer. C'était bien la peine de faire un film aussi miteux !