Divines !

Lauréat de la caméra d’or à Cannes, Divines s’avére être une trés bonne surprise, un film intense et réaliste, dur et beau à la fois…

Dounia est une jeune fille qui suit un BEP Accueil. Mais ce qu’elle veut par dessus tout, c’est vivre le rêve qu’elle voit à la télé : avoir de l’argent, beaucoup d’argent. Alors elle fait le maximum pour devenir dealeuse. Et en même, temps, elle croise un jeune homme, danseur…

Le pitch semble annoncé un film convenu ressassant une histoire déjà vu. Et ce n’est pas tout à fait faux. Mais il le fait bien. Emmené par un excellent casting d’inconnu (mais qui ne le resteront peut-être pas), il profite d’une mise en scéne léchée mais aussi d’un script cohérent, aussi bien dans les dialogues que dans le progression dramatique de son héroïne, mais aussi des personnages qui gravitent autour.

Rebecca, qui gère les affaires de Dounia, n’est rien de plus qu’une dealeuse gavée de série américaine et qui a perdu tout sens des réalité par exemple. Pour le reste, le film se montre parfois violent, parfois cru, mais aussi trés beau autant par ses images que par ce qu’il montre. Et ce même s’il ne laisse qu’une mince place à l’espoir. D’autant plus mince qu’il annonce des moments difficiles. On en sort tout de même retourné et marqué par une oeuvre qui ne se laisse pas tomber dans le misérabilisme pour séduire !