Après tout le bien que j'avais lu et entendu au sujet de Django, je dois dire que je m'attendais à un petit chef-d'oeuvre, un petit coup de coeur pour commencer l'année...
Or, ce n'a pas été du tout le cas. Oh, attention, ce film est, pour moi, loin d'être mauvais, mais c'est bien une déception.
La première heure de film m'avait pourtant aspiré, et j'avais tout de suite accroché grâce aux très bons dialogues et à un respect certain pour les codes du western spaghetti, tout en gardant la touche Tarantino. Agréablement surpris à plusieurs repris, comme le reste de la salle d'ailleurs, cela n'a pourtant pas duré.
En effet, une la première heure (allez heure et demie, soyons généreux) passée, tout retombe...
On comprend mal les choix de Quentin, et c'est là que la déception s'installe. Tout ce beau début qui avait construit par en fumée, emporté par le n'importe quoi de plus en plus vaste. De plus, on dirait que monsieur veut à tout pris arriver à faire un film long, et remplit le vide par... un peu plus de vide.
Tout retombe, disais-je donc, tout l'intéret suscité disparait, et je finis le film impatient et ennuyé.
A la sortie, j'essaye de positiver, et de ne pas rester sur cette impression finale.
Il est vrai que la première partie mérite à elle seule un bon huit, et j'ai beaucoup aimé le rôle de Samuel L. Jackson, dont on attend l'arrivé un bon moment.
7, c'est la note finale, sans grande conviction... Peut-être y suis-je allé avec de trop grands espoirs