Un jour mon prince viendra
Django est enchainé. Puis Django est délivré. Puis il va chercher sa femme.
Ce nouveau Tarantino sera un conte et pas qu'un western spaghetti.
Tarantino l'explicite et l'explique, à travers le mythe de Siegfried bravant les montagnes de feu ("Candyland dynamité") pour sauver sa dulcinée.
Django, va tout d'abord comme tout héros de conte qui se respecte, connaitre une phase d'apprentissage avant de devenir un (super) héros (y a qu'a voir son costume bleu de superman). Il va apprendre à mieux s'exprimer, à s'habiller, à jouer la comédie, se salir les mains et à tirer.
Il va rencontrer des personnage truculents pour cela, tout d'abord son mentor le fantastique Dr Schultz, tout en panache (même dans sa fin). Puis Keyser Sozemuel Jackson. Puis le méchant de l'histoire Leonardo Di Carpacio.
Le film est une réussite durant les 3/4 du gateau breton (jusqu'à le point d'orgue du Dr Schultz).
Formellement l'objet est beau, musicalement racé, et ultra réferencé (Ah, cette référence à "The Killer").
Mais le dernier quart a bousillé un peu mon enthousiasme (punaise que la fin est nulle, hollywood chewing gum sur mon destrier blanc pied nus). Tarantino, u deceived me again a little bit.
Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfant...