Moi, du haut de mes 16 ans, me disait qu'il fallait que je passe par la case inévitable pour être considérée comme fan de cinéma: Tarantino. Aaah j'en ai entendu parler de ce curieux bonhomme : je n'avais jusqu’à présent vu que la scène du sous-sol d'"Inglorious Basterds", et celle ci m'avait éloigné de cet homme pour quelques années. Les westerns, c'est pas mon truc, les westerns spaghettis encore moins. Pourtant j'ai été attirée et intriguée par un de ses films premièrement par son casting. Je me doutais que Dicaprio et Tarantino feraient bon ménage (Bon d'accord c'est ce que j'ai lu mais au final je l'aiconstaté seule !), puis par le scénario qui me plaisait, bref j'avais décidé de commencer ma saga Tarantino par le récent "Django unchained ».

Bluffée devant la recherche des dialogues! Une écriture qui marquante, une qualité, un souci du détail que je n'ai, pour l'instant, pas recroisé souvent. Je sus que ce film me correspondait après la mythique scène du Ku Kux Klan. Je me suis demandé qui était cet homme et pour qui il se prenait pour ainsi se permettre de se moquer ouvertement d'un tel sujet. Quand j'ai demandé à ma mère si ce n'était pas un peu « too much » elle a éclaté de rire en me disant que je ne devais surtout pas voir les autres. L'amour pour ce film ne fit que grandir jusqu’à la dernière seconde du générique de fin, car oui la bande son de ce film est impeccable. J'ai pu constater par après que c'était souvent le cas dans les films de Tarantino, mais celle de Django m'a le plus marqué.

Je découvrais peu à peu ce nouveau monde, aux personnages mythiques, à l'humour à la limite du dérangement, au gore plus que poussé (je n'avais jamais rien vu de tel ! La scène dans la maison a vraiment marqué mon entrée dans le monde gore humoristique du cinéma), et tout ce que je voyais me ravissait. La beauté des images, des plans, des couleurs, des paysages, tout ces éléments rentrait dans ma définition d'un film "beau".

Vient ensuite le casting implacable. Avant de voir ce film, Samuel L. Jackson était pour moi maître Windu (oui je sais une des pires références possibles), Léonardo était Jack, Jamie Foxx le type qui avait eu un oscar pour "Ray" et Christoph Watlz un inconnu, oui ma culture cinématographique n'était pas au top... Et, durant le film, je passais d'un windu pour ma part ennuyeux, au pire des racistes, d'un Jack amoureux à une sorte de tyran sanguinaire, du type avec son oscar à mon héros absolu et de l'inconnu au chasseur de prime le plus épatant que j'ai vu de ma vie. J'étais ans voix de voir tant de talent se donner la réplique, c'était comme avoir le gâteau, la cerise ET la crème fraîche. Parce qu'avoir une tête d'affiche excellente c'est bien beau, mais quand du talent à l'état brut se met corps et âme dans une production de ce style, et qu'il est dirigé par quelqu'un qui sait dans quel domaine ils sont les meilleurs, j'en suis restée bouche bée. Windu peux bien rendre son sabre et Jack peux se noyer !

J'ai depuis visionné tous les Tarantino, à part reservoir dogs (ne me tuez pas, le meilleur pour la fin comme on dit) mais aucun ne m'a autant fait plaisir que Django Unchained, car oui ce film me fait plaisir et continue de me faire plaisir, je souris devant son esthétique, devant ses dialogues, et devant ses plans plus cultes les uns que les autres. Je me suis inscrite sur ce site il y à 30minutes et la première de mes critiques devait être sur ce film qui m'a montré ce qu'était le cinéma qui me correspondais !
sorokdio
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le 8 août 2014

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