Ça me paraissait facile d’allez voir ce premier film Dofus et d’en dire du mal. Surtout que la bande annonce ne m’avait pas vraiment plus. Et puis, une fois devant le film… bah il faut dire ce qu’il en est : c’est LA grosse surprise du moment !
A la base agence de communication (situé à Roubaix ! Ouais, c’est dans le Nord ! Clap Clap !), Ankama a abandonné son activité principale lorsque le jeu vidéo Dofus a explosé. Et à l’époque, j’y jouais de nombreuses heures. Et même si, pour moi, cette période n’a pas duré longtemps, certains y sont encore aujourd’hui, le studios ayant développé un univers complet autour, y ajoutant de nombreuses BD, magazines ou séries d’animation. premier long métrage du studio, Dofus – Livre 1 : Julith est ambitieux et doit lancer une saga.
Cette ambition se traduit d’abord dans un désir de ne pas se limiter aux fans du jeu vidéo. Ainsi, l’histoire fait forcément des références à l’univers mais ne s’aliène pas le reste du public en expliquant la base de celui-ci en quelques lignes au départ. Ce monde comporte 6 oeufs de dragons légendaire appelé Dofus qui confère d’immenses pouvoirs. Détentrice de l’oeuf ébéne, Julith est aussi la reine de Brackmar surnommé La Bouchére. Elle veut détruire le royaume de Bonta, mené par Jahach (pas sûr de l’orthographe). Mais au terme de 69 jours de combats, elle en tombe amoureuse et il se marie. Malgré cela, Julith finit par détruire Bonta en déchainant la puissance du Dofus ébéne, Jahach se sacrifie pour sauver son peuple et Julith est tuée. Des années plus tard, elle revient à Bonta, avec de biens sombres intentions…
Dans le film, on suit cependant l’aventure de Joris, petit bonhomme rêvant de devenir le passeur du meilleur joueur de Bouffbowl. Bien entendu, lui et ses acolytes improvisés vont se retrouver, aps vraiment par hasard, sur le chemin de Julith. En usant du principe du monomythe, et même surtout de Star Wars dans sa globalité, le film déroule une intrigue prenante et, malgré tout l’humour du film, sacrément tragique. En effet, les personnages sont tellement bien écrit, caractérisé, et utilisé qu’on se laisse emporter dans cet univers sans aucune difficulté. Au delà même de la qualité de l’animation, empruntant tout au style japonais (à l’exception de la sexualisation poussé des personnages, aux formes visibles qu’ils soient hommes ou femmes), il livre même des séquences de batailles remarquables.
Pour autant, il n’en oublie pas de proposer de vrais sujets, tout le sel de l’intrigue jouissant du probléme des points de vues des différents personnages, les surprises en découlant alors, et la tragédie également jusqu’à un dernier acte poignant à qui on pardonnera aisément ses maladresses de tons (de l’humour parfois présent au mauvais moment). On notera notamment la résonance du film avec un certain 11 Novembre, où le théme du terrorisme en général. Et pour en finir, s’il est bien clair que je vous conseille ardemment de voir le film, fan du jeu ou ne le connaissant pas, il est notable que le doublage est de qualité, porté entre autres par des comédiens de renom (dont, par exemple, Patrick « Bruce Willis » Poivey !). Le réalisateur ayant affirmé qu’il faudrait 900 000, voir 1 millions d’entrées minimum pour voir la suite, je vous invite tous à aller le voir. Pour moi SVP. Parceque je veux la voir !