Résumé-Critique de Dogman par Alexandre Moyano

Résumé
C’est l’histoire d’un toiletteur pour chiens, honnête homme appelé Marcello. Il fréquentera Simocino et de cette « amitié » découleront bien des misères...


Critique


Le film et son jeu d'acteur nous amène à la noirceur du personnage.


D'abord, on est directement plongé dans l'ambiance du film grâce à la photographie. Les scènes sont admirablement bien filmées et la station balnéaire décatie et sinistre est en parfaite adéquation avec Marcello.


Ensuite, le réalisateur, par certains plans, a une version bien spécifique de la violence. Il la représente avec finesse. Il y a un plan sur un chien qui pleure et la caméra s’arrête sur ses larmes. Il dénonce cette haine gratuite, et même le côté malsain du spectateur puisqu'on espère le meurtre de Simoncino.


Finalement, on s'identifie directement au personnage et il faut souligner l'incroyable talent de Marcello Fonte qui perce l'écran alors que c’est à peine son premier grand rôle.


Cependant, n'oublions pas que le schéma narratif est peut-être trop simpliste et manichéen. D'un côté, nous avons une brute épaisse et de l'autre, un homme docile et naïf.

AlexandreMoyano
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 23 déc. 2018

Critique lue 263 fois

3 j'aime

1 commentaire

Critique lue 263 fois

3
1

D'autres avis sur Dogman

Dogman
guyness
8

Echec et meute

L'être humain est, avant toute autre chose, un animal social. Mais comme il aime plus que tout se raconter de réconfortants mensonges, il fait tout ce qui est son pouvoir pour l'oublier, et feint de...

le 22 nov. 2018

52 j'aime

10

Dogman
Okilebo
8

Quelle vie de chien !

On ne peut pas le nier, depuis quelques années et malgré de nombreux prix et nominations, le cinéma italien se fait discret. Pourtant, je pense que le talent est toujours bien présent mais celui-ci...

le 8 janv. 2019

37 j'aime

38

Dogman
pphf
7

Chemin de croix

Un prologue en trompe-l’œil. Avec en gros plan, puis en très gros plan, la tête énorme et blanche d’un molosse, la gueule ouverte, des crocs terrifiants – et la peur qui va glacer le spectateur,...

Par

le 1 août 2018

36 j'aime

17

Du même critique

Pierrot le Fou
AlexandreMoyano
7

Les goûts et les couleurs...

J’avoue avoir été déçu par ce film. Les dialogues manquent de spontanéité et retirent au spectateur son plaisir. Le jeu sur les couleurs permet de ressentir les émotions escomptées et d’opposer le...

le 31 mars 2020

5 j'aime

1

Tel père, tel fils
AlexandreMoyano
8

Tel réalisateur, tel film

J’ai vraiment adoré ce film. C’est une fable d’une finesse sans pareil, elle pose de nombreuses questions : est-ce le sang qui fait d’un homme un père, ou le temps qu’il consacre à son enfant ? Le...

le 10 mars 2019

5 j'aime

5

Bacurau
AlexandreMoyano
7

Les contraires *satire*

Je dois dire que le film a ses défauts : il est assez manichéen et ethnocentrique, il caricature un peu trop ses personnages et ne les développe pas assez. Son histoire est simpliste mais originale...

le 31 mars 2020

4 j'aime

3