Domino par LuluCiné

Je n'étais pourtant pas le client légitime pour ce film. Mais Tony Scott m'avait déjà fait le coup avec Man on Fire. Là encore, j'ai plongé. Et j'ai aimé m'y noyer. Il y a quelques fois, des rares...

Tony Scott. Cinq ans aujourd'hui que tu t'es jeté d'un pont. On a parlé d'une maladie, puis de dépression, mais quelle importance ? T'as choisi ta porte de sortie. En France, quelques fils de rien...

Le début annonce la couleur (jaune). Keira, Edgar et Mickey font du bon boulot et campent des personnages hauts en couleurs. Attention, les apparences sont trompeuses, on n'est pas dans un Disney...

Les adorateurs suprêmes de Nolan ne citent que Memento comme référence. Pour tous les autres n'ayant pas un avis surdosé sur le réalisateur, le film vaut le coup d’œil pour son montage décousu...

Et voilà qu’on nous refait le coup du renouveau du film d’horreur, et cela à bon escient car c’est pour mieux s’éloigner du produit ultra fabriqué surfant sur la vague du marketing et du jump-scare...

Mieux vaut savoir à qui on a affaire quand on va voir un film de Terrence Malick, son cinéma n'est pas à la portée de tous mais garde un mysticisme et une palette des sensations qu'on aborde toujours...