La bande annonce, extrêmement bien rythmée, m’avais donné très envie de voir ce film. En plus, le pitch à propos d’un mec accro au pron, le fait que ce soit le premier film de Joseph Gordon-Levitt et la présence de Scarlett Johansson.
Sur ce dernier point, j’ai été irrité plus qu’autre chose. En effet, Scarlett joue ici une fille superficielle et dirigiste. Cependant, elle a décidé (ou on lui a demandé, je n’en sais rien) de tout faire passer grâce à sa –fantastique– plastique. Aucun jeu d’actrice digne de ce nom, rien. Scarlett, tu me déçois.
Bref, revenons au film. J’ai bien aimé toute la première partie du film, avec le triangle amoureux Barbara-Jon-Pron. Même si Scarlett est insupportable.
J’ai bien aimé aussi Julian Moore, étincelante dans son rôle de cinquantenaire déprimée. Mais malheureusement, je n’ai pas cru une seconde au revirement du personnage principal. Ce changement d’attitude si radical m’a laissé perplexe et semblé, pour le coup, complètement superficiel. La faute aussi peut être à une réalisation qui en fait des caisses, ce qui est un peu manqué sur ce coup (La scène ou il va faire du basket au lieu d’aller à la muscu, really ?)
Et tant que je suis sur la réal, je tiens à souligner les choix effectués par JGL. Au moins, il tente des trucs, et même si tout n’est pas réussi (la scène devant la porte de Scarlett, c’est juste pas possible…), certains choix comme les défilements de scènes suivi du bruit de suppression de la corbeille m’ont paru cohérents, et même plutôt bons.
Je pense que les parties que j’ai préféré sont celles avec la famille, qui est (comme tout le reste d’ailleurs) un bon gros stéréotype, mais complètement assumé. Entre la sœur accro au portable, la mère poule et le père avec son football américain (Johnny Jr & Sr, normal), on a une belle brochette de winners !
Et puis merde, Tony Danza, quoi ! J’avais oublié que ce mec existait encore !
Au final, un premier film prometteur, qui repose quand même grandement sur son idée de base. En tout cas, un essai transformé pour JGL qui sera surement à suivre ces prochaines années en tant que réalisateur !