Don't Kill It
4.8
Don't Kill It

Film de Mike Mendez (2017)

Voir le film

Jebediah est un chasseur de démon expérimenté, si expérimenté qu'il a réussi à perdre lors d'un crash d'avion l'un d'entre eux, un des plus terrible, enfermé dans un vase soi-disant scellé. Ça l'emmerde grave car il l'a poursuivi toute sa vie. Jebediah confiera par ailleurs que c'est son défunt père lorsqu'il était enfant qui a réussi à le capturer grâce à un stratagème des plus astucieux. Flemmard comme il est, il ne prend même pas la peine de le chercher lui-même, attendant entre un verre de Whisky et une partie de jambes en l'air que quelqu'un le trouve à sa place et se fasse posséder, il sera d'autant plus facile à trouver.


Ce démon unique en son genre à la particularité d'aimer les tueries de masse et d'ensuite de se faire tuer par un individu quelconque afin de reprendre son enveloppe charnelle et de recommencer son petit manège, car son seul moyen de subsister est l'obligation de prendre possession de la personne qui l'a tuée, sans cela, il est voué à l'errance éternelle. Alors quand il est sorti de son vase, quelle aubaine de pouvoir posséder ce brave toutou et de voguer à ses occupations préférées en beuglant de toutes ses tripes.


Si tout cela vous semble déjà incohérent, c'est normal, ce film est une accumulation de contradictions énormes et farfelues. Même les acteurs n'y croient pas. D'ailleurs il n'y pas grand chose à dire sur ceux la, Dolph Lundgren fait du Dolph Lundgren, une sorte de tronc d'arbre stoïque aux répliques bas du front et qu'il faut pas faire chier ,et les autres interprètes...bon... ils font acte de présence et font de la figuration. Sans importance donc.


Cela se veut gore aussi, à peine dans l'exagération avec son lot de crânes qui explosent comme du pop-corn à coups de haches, de découpages de bras à la tronçonneuse ou de tripes dégoulinantes victimes d'un tir de carabine à bout portant. Le seul élément encore un peu rigolo du film par ailleurs. Par contre, il faut reconnaitre que la réalisation n'est pas si dégueulasse que cela, la photographie non plus d'ailleurs, mais rien de particulier à signaler de ce côté, cela reste somme toute dans la moyenne et assez banal.


Bref, un film très dispensable, mais bon, on s'y attendait un peu quand même, sans mauvaise foi aucune.

Eddox
3
Écrit par

Créée

le 11 sept. 2017

Critique lue 1.1K fois

2 j'aime

1 commentaire

Eddox

Écrit par

Critique lue 1.1K fois

2
1

D'autres avis sur Don't Kill It

Don't Kill It
HITMAN
6

Joyeux Noël !

Les temps sont durs pour les Rois du DTV & VOD, notamment l'acteur suédois Dolph Lundgren (Les Maîtres de l'univers, Creed 2), après le médiocre Altitude avec Denise Richards et le décevant Black...

le 1 oct. 2018

5 j'aime

Don't Kill It
Eddox
3

Dolph, chasseur de démon

Jebediah est un chasseur de démon expérimenté, si expérimenté qu'il a réussi à perdre lors d'un crash d'avion l'un d'entre eux, un des plus terrible, enfermé dans un vase soi-disant scellé. Ça...

le 11 sept. 2017

2 j'aime

1

Don't Kill It
FRANCKMALCOV-118
1

Dolph fournisseur officiel de daubes

Désolé, je voudrais bien être sympa, mais quel navet ce film.Ça se regarde amèrement.Film pas convaincant car horriblement mal joué.

le 30 mai 2019

Du même critique

Twister
Eddox
4

Un cauchemar pour Newton, une source d'étonnement pour les météorologistes

Cela fait bien longtemps que je n'avais plus maté un bon vieux blockbuster fleurant bon les 90's, mettre tous ses neurones en pause le temps de deux heures reste un moment savoureux. Tous les...

le 15 sept. 2017

1 j'aime

1

The Man from Earth
Eddox
9

Histoire à raconter autour d'un feu de camp...

Sortir chamboulé et retourné après la vision d'un film est une chose qui m'arrive rarement, mais ce huis clos minimaliste ou un type sur le départ âgé de 14 000 ans racontant son histoire face à un...

le 14 sept. 2017

1 j'aime

Blow My Fuse
Eddox
9

Up the Kix!!

Après un "Midnite Dynamite" qui a su mettre tout le monde d'accord ou presque grâce à un album solide et homogène, sort ce "Blow My Fuse" qui se révèlera quand à lui celui de la maturité et de la...

le 14 sept. 2017

1 j'aime